En mars, le député François-Michel Lambert a channel une délégation parlementaire française à La Havane. Quatre députés du groupe d’amitié France-Cuba pendant une semaine « des échanges fructueux avec une grande variété d’interlocuteurs », indique le procès-verbal dressé sur la déclaration. Ils étaient logés à l’Hôtel Nacional, l’un des établissements les plus réputés de la ville.
Depuis Churchill, ce Sont d’innombrables ministres et présidents, têtes couronnées et dictateurs, artistes ou sportifs célèbres qui ont défilé dans ce palais classé the same level l’Unesco au registre Mémoire du monde. Le « Nacional » concentre celui de Cuba depuis 1930 dans Son design de design « le renouveau méditerranéen », qui mêle deux scenic tours andalouses et des gargouilles d’inspiration française, des faïences sévillanes et les games des objectives californiennes s’ouvrant sur un vaste jardin exotic face à la mer.
A la lisière du quartier du Vedado, choisi the same level la bourgeoisie créole après l’indépendance en 1902, leading la célèbre corniche du Malecón, il est devenu l’un des monuments emblématiques de la capitale cubaine. Et si d’autres établissements plus modernes ont vu le jour depuis, si des résidences gouvernementales s’offrent à eux ailleurs en ville, les diplomates aiment descendre dans ce staff prestigieux, poser leurs pieds là où tant de grandes perSonnalités ont fait avant eux. .
Un luxe unattainable aux Cubains
Mais Pour l’ex-député Lambert (ancien écologiste élu en 2017 sous l’étiquette de la majorité présidentielle), c’était un peu comme rentrer à la maiSon. Il est né à La Havane en 1966 et a fait ses premiers pas dans l’enceinte de l’hôtel : « Mon père était ingénieur agronome, un de ceux commandés the same level René Dumont [qui deviendra une figure de l’écologie politique] Pour la FAO [Organisation Pour l’alimentation et l’agriculture]. La reconnaissance the same level l’ONU du gouvernement et de sa réforme agraire était importante Pour le nouveau régime. Il traitait les officiels comme des VIP et les logeait dans promote ce qui était disponible. Faute de tourisme global, le Nacional l’était. »
A l’époque, c’est plutôt le Habana Hilton, dans Son grand dice moderniste, qui incarne la révolution de 1959. El Comandante s’y installa et la rebaptisa Habana Libre. En 1966, Castro y reçoit la Conférence tricontinentale, 82 délégations du tiers-monde plus Régis Debray en jeune théoricien qui promet de travailler Pour le grand soir. La plupart des customers séjournent au Habana Libre, quelques-uns au Nacional : « Le conseil des pauvres baignait dans le luxe »ironiquement Régis Debray trente ans plus tard (Loué soit nos seigneurs, Gallimard, 1996).
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