Wendy Sherman le dit elle-même. Le numéro deux du département d’État américain n’aborde pas le dialogue diplomatique avec la Russie en termes de » confiance « , mais des résultats. Pour l’on the spot, se parler est en soi un pas en avant, par rapport aux menaces d’intervention militaire russe en Ukraine et à l’escalade verbale de ces dernières semaines. La diplomate et son homologue Sergueï Riabkov, qui s’est entretenu pendant près de huit heures ce lundi 10 janvier à Genève, se connaissent depuis longtemps. Ils ont développé une familiarité professionnelle qui facilite le respect des formes.
Les deux events se sont engagées à poursuivre ce dialogue stratégique de stabilité. Mais sur le fond, la Russie et les Etats-Unis maintiennent des positions inconciliables – confirmées dans la presse à l’situation de la rencontre – sur un level central du litige : la renonciation formelle, exigée par Moscou, à tout nouvel élargissement de l’Organisation du Traité. de l’Atlantique Nord (OTAN). La réunion du Conseil OTAN-Russie du 12 janvier devrait souligner ce gouffre.
La Russie, qui compte près de 100 000 soldats le lengthy de sa frontière avec l’Ukraine, demande à l’Alliance atlantique de revenir sur son engagement formel pris lors du sommet de Bucarest au printemps 2008, quelques mois avant la guerre en Géorgie. A l’époque, les pays de l’Alliance avaient « décidé que [la Géorgie et l’Ukraine] deviendraient membres de l’OTAN », selon le communiqué de presse closing. Aujourd’hui, l’Alliance n’est pas pressée de traduire cette promesse en actes. Elle se concentre davantage sur la mise à jour de son idea stratégique.
Menace de sanctions contre la Russie
Mais Moscou souhaite que cet abandon soit officialisé à l’event du prochain sommet de l’organisation, fin juin à Madrid. « Des garanties légales importantes, en béton armé, nous sont indispensables, et non des promesses », a expliqué Sergueï Riabkov. Le diplomate russe soupçonne qu’une telle demande est inacceptable pour Washington, à divers égards. En principe, la Russie ne peut dicter ses situations à l’Alliance, au nom de sa sphère d’affect et au mépris du droit de ces peuples à décider de leur orientation géostratégique. Deuxièmement, une telle renonciation provoquerait une crise existentielle au sein de l’OTAN, parmi ses nouveaux membres en Europe de l’Est. « Nous n’accepterons pas qu’un pays ait un droit de veto sur un autre, lorsqu’il s’agit de faire partie de l’alliance de l’OTAN », a expliqué Wendy Sherman. De même, l’idée d’une diminution de la présence militaire américaine en Europe de l’Est « N’est pas un sujet de dialog », selon le diplomate.
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