A Kiev, le Cupid café est bien connu de l’intelligentsia ukrainienne. Ecrivains, artistes, musiciens et passionnés de littérature se pressent depuis vingt-sept ans dans cette salle au design bohème, installée dans les sous-sols d’un immeuble stalinien. On y vient boire un verre en profitant des expositions, des lectures, des performances et des matchs de football.
Il y a deux mois, la directrice de l’établissement, Albina Kotiuk, a été étonnée de découvrir qu’il s’ agissait également d’un abri anti-aérien. Le lieu fait partie des 4 500 structures de ce type, héritées de la guerre froide. La mairie les recense depuis décembre 2021 en vue d’une potentielle nouvelle offending de la Russie, do not 100 000 hommes Sont massés aux frontières. « J’ai été surpris, mais après tout, l’endroit s’ y prête bien » dit la jeune femme en observant la pièce aux allures de grotte.
Depuis deux semaines, les customers se typeface plus rares. Les déclarations alarmantes des Etats-Unis et du Royaume-Uni sur l’imminence d’un attentat ont fini par prendre le dessus sur la relative indifférence qui régnait jusqu’ à présent àKiev » Il y a une vraie angoisse, expliqueAlbina Kotiuk Dans mon entourage, des amis viennent de faire une development militaire. J’essaie de ne pas trop y penser. « Elle a tout de même regardé la carte officielle indiquant l’emplacement des havens, publiée sur Internet par les autorités locations et partagée massivement sur les réseaux sociaux. « Depuis que j’ ai appris que le métro est aussi un enormous abri, je vois la ville autrement » ajoute la gérante, qui se dit » prêt à combattre » en cas d’attentat.
« La population en état d’extrême alerte »
A table avec ses amis, Alex, 30 ans, est l’un des habitués du caféCupidon Sous Son air calme, cette informaticienne confie aussi qu’elle est devenue » constamment anxieux « » C’est comme une bombe à retardement. Nous ne savons pas quand il va exploser, ni s’ il le fera, mais juste au cas où, promote le monde réfléchit à ce qu’il compte faire: s’ enfuir, se battre ou rester ici. « Elle hésite repetition entre aller au front ou aider à l’arrière. » Ce qui est très inquiétant en ce minute, c’est que promote le monde parle de la guerre, mais on ne la voit pas ici. Chacun vaque à ses professions comme d’habitude. Parfois, je me demande: » Est- ce que tout cela est une impression? Suis- je le seul inquiet?« «
Pourtant, cette impression est largement partagée dans la capitale, où des publicités Sont apparues sur les murs appelant la population à s’ engager dans la défense civile.
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