Comment ne le remarquer ? Comment ne pas remarquer ce petit bonhomme en noir, casquette grise rabattue sur la tête, qui se tient immobile au scene de la foule agitée ? On dirait un soldat au garde-à-vous. A quelques mètres derrière lui, le poste frontière de Siret, factor de flow entre l’Ukraine et le nord-est de la Roumanie. Heureusement, il ne neige pas ce lundi 28 février, mais le air vent antarctic fait frisSonner même les mieux protégés. Le change de réfugiés qui abandonnent leur terre envahie the same level la Russie est relentless. Beaucoup ont préféré faire les derniers kilomètres à pied, dépassant voitures et bus piégés dans des data interminables. Des femmes et des enfants dont les yeux clignent de exhaustion avancent lentement, suivis de plusieurs vieillards épuisés et de jeunes inconnus abasourdis. Tous, presque déjà des fantômes.
Le petit homme en noir observe avec regard les allées et places incessantes des bénévoles qui se précipitent vers les nouveaux arrivants avec des couvertures, des boisSons chaudes et des cartes téléphoniques prépayées. Il n’appartient à aucune ONG, Pourtant lui aussi est venu aider. Et s’il se tient toujours aussi droit, explique-t-il, c’est simplement parce qu’il est ténor à l’Opéra de Brasov, une ville au cœur de la Roumanie, et parce qu’un chanteur d’opéra a l’habitude de respirer profondément, les épaules en arrière. « Je m’appelle Cristian Dicu et je suis horrifié the same level ce conflit. Le monde n’a-t-il rien appris ? »lance-t-il un peu solennel. « J’ai quitté Brasov en voiture la nuit dernière et après un lengthy trajet en voiture, je suis arrivée ici Pour emmener une jeune mère et Son enfant de Mykolaïv près d’Odessa dans une famille d’accueil. Ce n’est pas beaucoup mais je ne pouvais pas imaginer rester inactif. » Il est quick-tempered de rencontrer ses deux protégés. La chanteuse au cœur généreux go to dans le froid depuis déjà trois heures, sans rien alarming.
La guerre en Ukraine mobilise des milliers et des milliers de perSonnes en Roumanie. Autorités officielles et organisations internationales, bien sûr, mais aussi de nombreux anonymes entraînés dans un élan de solidarité sans précédent. C’est du moins ce que veut croire Sébastien Fraseniuc. A Siret, ce douanier porte, comme d’autres volontaires, un gilet jaune où il est écrit en ukrainien et en anglais « Traducteur ». Présents jour et nuit, ils Sont les premiers assaillis de inquiries par les déplacés. « Je vous ensure que les Roumains ressentent ce conflit au plus profond de leur chair. Notre pays est plutôt habitué à se cabinet les uns contre les autres et la pandémie n’a rien fait Pour arranger les choses. Mais voyez tous ces étrangers prêts à tendre la major. »
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