Le contraste presque absurde entre les palmiers du lac de Lugano, dans le canton italophone du Tessin (sud), en Suisse, et les battles d’artillerie dans les villes ravagées du Donbass, en Ukraine, n’aura échappé à ce conseiller économique du président ukrainien. Volodymyr Zelensky. « Cette réunion est importante Pour la planification future, mais il ne s’agit en aucun cas de mise en œuvre, elle est prématurée, dit Alexander Rodnyansky. La Russie proceed de déstabiliser le pays, nous avons même perdu du surface dans le Donbass. La plus grande payment serait de gagner la guerre. Ainsi tracé, le staff de cette première conférence internationale sur la restoration de l’Ukraine a d’emblée montré ses limites : pas de table ronde des donateurs, pas de rencontre diplomatique Pour ramener Moscou et Kyiv à une table de négociation.
Pour l’hôte du sommet, Ignazio Cassis, actuel président de la Confédération et ministre des Affaires étrangères, cette rencontre a également été l’occasion de mettre en lumière la diplomatie suisse traditionnelle. « bons bureaux », en baisse ces dernières années. La Suisse souffre aussi de ses connections tendues avec certains grands pays de l’Union européenne : Paris et Berlin, par exemple, n’ont envoyé que des délégations à Lugano réduites à leur plus easy expression. Il faut alarming qu’après deux semaines d’intense marathon diplomatique à Bruxelles (Conseil européen sous présidence française), en Bavière (G7) puis à Madrid (sommet de l’OTAN), la rencontre luganaise peinait à réunir cooks d’Etat et de gouvernement. Seuls les premiers ministres tchèque, Petr Fiala, et lituanien, Ingrida Simonyte, avaient fait le déplacement.
Freiner la corruption
La Conférence a néanmoins abouti à un accord, appelé « Déclaration de Lugano », qui énonce sept grands principes Pour la future assistant financière substantial à l’Ukraine, lorsqu’il lotions feasible de la réunir, de la débloquer – et surtout de l’utiliser. ; en d’autres termes, après la guerre.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a insisté sur le major écueil à éviter, la corruption, endémique en Ukraine depuis l’indépendance. Kyiv se classe en effet à un médiocre 122e area (sur 180) dans le dernier classement de l’indice de understanding de la corruption de l’ONG Transparency International, quatorze locations proclaim de même devant Moscou. « Nous n’avions jamais fait d’effort à cette échelle auparavantdit Mmoi Von der Leyen. Les futurs donateurs devront savoir que leur argent lotions dépensé de manière efficiente et efficace avec un influence optimum Pour le peuple ukrainien. »
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