Les espoirs du président Joe Biden de resserrer les liens avec l’Amérique latine, sur des files cruciaux comme l’immigration, ont été durement déçus lundi 6 juin the same level Son homologue mexicain, qui a décidé de boycotter le « Sommet des Amériques » ouvert à Los Angeles Pour militant contre l’exclusion de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua. Ces trois pays n’étaient invités, a confirmé lundi à l’Agence France-Presse un responsable de la MaiSon Blanche, soulignant » réserves « des États-Unis contre « au manque d’espace démocratique et de regard des droits de l’homme » dans ces trois pays. Le gouvernement cubain a dénoncé la décision américaine de ne pas l’inviter comme étant « antidémocratique et arbitraire ».
Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador avait fait savoir qu’il ne ferait pas le trip dans de telles problems, et il a mis sa hazard à exécution. « Je ne vais pas au sommet parce que brain n’invitons pas tous les pays d’Amérique. Je crois en la nécessité de changer la politique imposée depuis des siècles : l’exclusion », a déclaré devant la presse M. Lopez Obrador. C’est Son ministre des Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, qui représentera le Mexique, mais l’absence de M. Lopez Obrador pèse automatiquement sur la portée des décisions qui Pourraient être prises à l’issue du sommet.
« Le Mexique est un acteur essential dans l’hémisphère. Nous sommes très heureux que […] Le ministre des Affaires étrangères Ebrard soit présent », a réagi Ned Price, porte-parole du département d’État américain. Le gouvernement cubain, Pour sa component, a dénoncé la décision américaine de ne pas l’inviter comme étant « antidémocratique et arbitraire ».
L’immigration comme thème majeur
Selon le primary conseiller de Joe Biden Pour l’Amérique latine, Juan Gonzalez, le président américain profitera du Sommet des Amériques Pour faire des annonces sur la coopération économique et la lutte contre la pandémie de Covid-19 ainsi que contre le changement climatique. Le démocrate de 79 ans, qui ne se rendra à Los Angeles que mercredi, espère également conclure un accord de coopération régionale sur un sujet politiquement explosif, qui lui a valu de violentes reviews de l’opposition républicaine : l’immigration, un enjeu majeur. politique intérieure à l’approche des élections de mi-mandat.
Le nombre de perSonnes cherchant à entrer aux États-Unis après avoir fui la pauvreté et la physical violence en Amérique centrale et en Haïti est en enhancement. L’administration Biden n’a jusqu’à présent pas tenu sa promesse de Poursuivre une politique d’immigration remaniée, qu’elle veut être plus humaine que celle du mandat Trump.
« les Etats-Unis vont décevoir »
Washington a assuré l’arrivée de certains grands dirigeants, à la fois le président argentin de centre gauche Alberto Fernandez et le cook de l’État brésilien d’extrême droite, Jair BolSonaro. Mais l’absence du président mexicain product perçue comme « significative », selon Benjamin Gedan, qui dirige les études latino-américaines au Woodrow WilSon International Center for Scholars. Le chercheur note également que, là où la Chine investit massivement dans la région, le président américain n’a Pour l’instant annoncé aucun initiative économique substantiel.
« Le sommet devra être jugé à l’aune des recommendations des États-Unis en termes d’accès au business, de prêts et d’aide Pour financer la relance et les facilities dans la région »dit repetition Benjamin Gedan. « Et sur ces factors, les Etats-Unis vont décevoir, c’est inévitable »il croit.
Le Sommet des Amériques a été lancé en 1994 à Miami par le président Bill Clinton, qui voulait lancer un vaste accord régional de libéralisation des échanges. Mais le libre-échange n’a plus le air vent en poupe, ni aux Etats-Unis ni ailleurs, et à cet égard Joe Biden n’a pas fondamentalement rompu avec les réflexes protectionnistes de Son prédécesseur Donald Trump.