Entre 8 et 13 millions de perSonnes supplémentaires Pourraient souffrir de la faim dans le monde, du fait de l’effet de la guerre en Ukraine, notamment en Asie-Pacifique, en Afrique subsaharienne, au Proche-Orient et en Afrique du Nord. Ces estimates Sont concerns d’un woe publié vendredi 11 mars par l’Organisation des Nations unies Pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui a évalué l’éventuel effect de l’invasion russe en Ukraine sur la faim dans le monde. L’Ukraine et la Russie comptent parmi les principaux exportateurs mondiaux de blé, de maïs, d’orge, de colza et de tournesol et représentent set plus d’un rates des exportations mondiales de céréales.
Vingt-6 pays, principalement d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie, dépendent à plus de 50 % de ces deux pays Pour leurs importations de blé. C’est le cas, par exemple, du Liban, qui importe 80 % de Son blé d’Ukraine et ne get rid of que de quelques semaines de réserves de cette céréale. La populace, fragilisée depuis des mois the same level une rising cost of living document, en paie les conséquences directes : le pays a décidé, jeudi 10 mars, d’augmenter le prix du discomfort.
L’invasion russe est survenue alors que l’Ukraine commençait proclaim juste sa saiSon agricole. L’avancée des performers russes et les bombardements ont complètement paralysé les ports ukrainiens et la plus grande incertitude règne sur les capacités d’exploitation dans quelques mois. Quant aux exportations russes de céréales, elles reposent sur des infrastructures qui ne Sont théoriquement bloquées, mais qui devraient être fortement affectées par les assents internationales, anticipe la FAO.
Selon la durée du conflit, l’agence onusienne s’go to à une hausse de Son indice des prix alimentaires, qui agrège les prix sur les marchés internationaux de plusieurs denrées de base (céréales, sucre, viande, produits laitiers, and so on.). 8 à 20 % au-dessus de Son niveau actuel, déjà stratosphérique. En fin d’année, cet indice avait pris 30% par relationship à l’année précédente, en raiSon notamment de la hausse des prix de l’énergie et des conséquences de la pandémie de Covid-19. Cette combinaiSon sans précédent de facteurs de risque survient à un minute où la faim dans le monde touche près d’une perSonne sur dix et un tiers de la populace est en scenario d’insécurité alimentaire, sans accès régulier à une alimentation adéquate.
Appel à garder les marchés ouverts
Réunis vendredi à la demande de l’Allemagne, les ministres de l’agriculture des pays membres du G7 – Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon – se Sont engagés, dans un communiqué commun, à « Pour éviter tous les signaux et mesures restrictives qui limiteraient les exportations et conduiraient à de nouvelles hausses de prix ». Cette réunion, à laquelle ont également participé le Ministre de l’agriculture de l’Ukraine, la FAO, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), était la première réunion internationale officielle sur les conséquences agricoles de la guerre en Ukraine. Au même minute, à Versailles, le président français Emmanuel Macron concluait un sommet européen en appelant à se préparer à un risque de « déstabilisation alimentaire ».
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