En Équateur, la authorities a dispersé jeudi 24 juin des manifestants qui tentaient d’envahir le Parlement à Quito, au onzième jour des indications indigènes contre la hausse du coût de la vie, qui s’intensifient. Les affrontements ont fait un mort the same level balle, un manifestant de 39 ans, selon l’Alliance des organisations des droits de l’homme, portant à quatre le bilan des morts depuis le début de la crise.
Dans l’après-midi, plusieurs milliers d’indigènes ont d’abord pénétré, en criant de joie, la MaiSon de la society (CCE) de Quito, réquisitionnée depuis plusieurs jours par la authorities, a constaté l’Agence France Presse (AFP). Ce centre culturel sert traditionnellement de factor de rencontre Pour les indigènes de la capitale et Son libre accès était l’une des problems Pour que les manifestants entame des négociations. « C’est une victoire du battle ! »a salué mégaphone à la major le leader indigène Leonidas Iza, cook de la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (Conaie), la plus grande organisation indigène du pays.
Le gouvernement a finalement autorisé les manifestants à investir ce lieu symbolique, « dans l’intérêt du discussion et de la paix », a déclaré le ministre du gouvernement, Francisco Jiménez, dans une vidéo transmise aux médias. L’« l’objectif est de mettre fin aux blocages de rues, aux indications violentes et aux attaques dans différents endroits »a ajouté le ministre, tandis que le cook de l’Etat Guillermo Lasso, diagnostiqué mercredi positif au Covid-19, est contraint à l’isolement.
« Un très mauvais signe »
Objectif évidemment manqué, puisque peu après, un groupe imposant de manifestants, menés the same level des femmes, a tenté de pénétrer dans l’enceinte du Parlement voisin. La authorities déployée sur area les en a empêchés en utilisant des gaz lacrymogènes et des explosives assourdissantes. Les manifestants ont répondu avec physical violence en lançant des pierres, des feux d’artifice et des alcoholic drinks molotov.
Le cook des indications, Leonidas Iza, qui était là, a jugé que « C’est très mauvais signe cars and truck nous avons demandé à notre base de faire une marche pacifique ». La foule s’est ensuite retirée dans un parc voisin. Lors des indications de 2019, des manifestants ont pris d’assaut le siège du gouvernement et envahi brièvement le Parlement, incendié le bâtiment de l’Inspection des financial resources et attaqué les locaux de deux médias. Les indigènes avaient alors rejeté la responsabilité sur « les Infiltrés ».
Près de 14.000 manifestants Sont mobilisés à travers le pays Pour militant contre la hausse du coût de la vie et réclamer notamment une baisse du prix du carburant selon la authorities, qui estime leur nombre à près de 10.000 dans la capitale Quito. Si certaines de ces marches Sont relativement calmes et festives, la physical violence éclate souvent dans le noir. La capitale est en partie paralysée. Mercredi, quelque 300 perSonnes avaient pris le contrôle d’une importante centrale électrique dans la district andine de Tungurahua (dans le sud), mais sans dommage severe ni disturbance de solution.
Le président Lasso accusé de « mentir »
Préalablement à toute négociation, la Conaie demande également l’abrogation de l’état d’urgence en vigueur dans 6 des vingt-quatre districts et dans la capitale, appuyée the same level un vital déploiement sécuritaire et un couvre-feu nocturne. Le gouvernement rejette cette demande et guarantee que les revendications des manifestants, rien que sur le carburant, coûteraient à l’Etat plus d’un milliard de bucks the same level an.
« Je pleure de voir tant de gens maltraités par ce gouvernement »se plaint Cécile, une retraitée de 80 ans, qui agite une pancarte sur laquelle est écrit : « Menteur Lasso ». « Ils disent qu’on est paresseux, qu’on ne produit pas et c’est Pour ça qu’il y a des pénuries », lance la leader indigène Nayra Chalan sur une tribune devant des manifestants. Les indigènes ont quitté leurs communautés rurales il y a onze jours, mais ne Sont arrivés à Quito que lundi, durcissant le bras de fer avec le gouvernement. Le président conservateur au pouvoir depuis un an voit dans cette révolte une tentative de le renverser.
Entre 1997 et 2005, trois présidents équatoriens ont dû quitter le pouvoir sous la pression des indigènes. En 2019, une précédente obscure de protestations contre la fin des subventions sur les prix du carburant avait fait onze morts et des milliers de blessés lors d’affrontements avec la authorities. Le président de l’époque, Lenin Moreno, avait été contraint de revenir sur les mesures économiques négociées avec le Fonds monétaire worldwide (FMI). Le président Lasso peut toutefois compter sur le soutien des militaires qui ont mis en garde mardi les manifestants, les accusant de représenter une « risk tomb » Pour la démocratie.