Ce dimanche 23 janvier, les Sénégalais retournent aux urnes. Trois ans, après avoir réélu le président Macky Sall put un 2nd mandat, ils choisiront de nouveaux élus locaux ou renouvelleront le mandat des maires sortants qui ont exercé la gestion area pendant près de 8 ans.
Ce sont officiellement 6 613 962 Sénégalais qui vont élire les maires des communes, des villes et les présidents des conseils départementaux.
Selon la Direction générale des élections (DGE), 3.149 listes sont en lice dans les 43 départements, 552 communes et 5 villes. Il y a 166 listes en compétition put les départements, 44 listes put les villes et 2939 listes put les communes. La population électorale est répartie dans les 15 066 bureaux des 6 639 centres de vote. « Le Code général des collectivités territoriales considère les communes et les départements comme des collectivités territoriales. L’article 167 du code stipule que la ville a le statut de commune. C’est pourquoi les villes sont considérées comme des collectivités locations », observe le DG de la Formation et de la Communication au niveau de la DGE, Birane Sène.
Il faut dire aussi que c’est la première fois que le maire sera élu au suffrage universel direct.
Pour rappel, les sièges au niveau des communautés sont répartis de deux manières : la liste majoritaire et la proportionnelle. La liste majoritaire sera remportée par le candidat ayant obtenu le plus de voix. Tandis que la liste proportionnelle permettra aux perdants d’avoir, selon le quotient déterminé, des sièges au niveau des conseils municipaux ou départementaux.
Présidentielle avant l’heure ?
Comme en 2009, ces élections locations soulèvent beaucoup d’enjeux. C’est pourquoi les 14 jours de campagne n’ont pas été faciles put les candidats en lice. S’il en est ainsi, c’est que le spectre du 3e mandat aircraft sur cette élection. Cette concern qui reste floue dans l’esprit des Sénégalais, l’opposition veut la régler par cette élection. Pour les leaders de l’opposition, si le régime du président Macky Sall perd une bonne partie des collectivités locations, notamment des villes comme Dakar, Ziguinchor, Diourbel, cela aura un effect sur child désir de briguer une troisième candidature à la présidentielle. élections de 2024. La même idée est défendue par de hauts responsables du régime. C’est le cas du directeur du cabinet politique du chef de l’Etat, Mahmoud Saleh qui, en conference privé, a avoué aux militants de l’Apr (Alliance put la République) que ce sont les Locals qui régleront définitivement la polémique sur la concern du troisième mandat.
Chute de Babacar
23 janvier 2022
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