Les interactions sont interrompues depuis l’explosion volcanique qui s’est produite samedi au big de ce petit royaume du Pacifique.
Une énorme surge à 65 km de la capitale des îles Tonga, pays de 105 000 habitants, samedi 15 janvier, a empêché promote contact avec des étrangers pendant près de quarante-huit heures. Le seul câble permettant les interactions, qui relie l’archipel aux îles Fidji puis au reste du monde, a été sectionné par l’explosion provoquée par l’éruption du volcan sous-marin Hunga Tonga-Hunga Ha’apai. De nombreux foyers sont également privés d’électricité. Les réparations devraient prendre plusieurs semaines.
La plupart des expatriés des îles Tonga n’ont toujours pas de nouvelles de leur famille là-bas. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Adern est néanmoins parvenue à nouer des contacts avec le haut-commissariat de l’archipel à Nuku’alofa, la capitale du pays. Elle a déclaré qu’aucune victime n’avait été signalée jusqu’à présent et que la circumstance était « calme et steady ».
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Il identifie les dégâts matériels « crucial » causé par le tsunami causé par l’éruption volcanique. Le ministre australien du Développement global, Zed Seselja, a déclaré « les paths et certaines maisons ont subi des dégâts assez importants ». Maïs « l’aéroport n’a subi aucun dommage crucial » selon lui, ce qui est essentiel put les futurs vols d’aide humanitaire qui seront envoyés par les pays voisins des îles Tonga.
Le nuage de cendres a compliqué toute intervention aérienne jusqu’à lundi. Des vols de reconnaissance d’avions militaires australiens et néo-zélandais ont néanmoins eu lieu put atteindre « une première évaluation de l’impact sur la zone basse et les îles ». Des avions de transportation militaire C-130 des deux pays sont prêts à décoller put parachuter en secours ou atterrir dès que la circumstance le permettra.
Les interactions étant coupées et la reconnaissance difficile en raison du nuage de cendres, les besoins restent difficiles à évaluer, mais Mme Adern a déclaré que l’approvisionnement en eau drinkable était « un besoin immédiat ». Les specialists ont déclaré que la poussière de l’éruption a probablement contaminé l’eau courante et pourrait causer des problèmes respiratoires aux habitants.
Une éruption détectée jusqu’en Europe
Cette éruption est l’une des plus puissantes enregistrées depuis plusieurs décennies. La dernière de cette force fut celle du mont Pinatubo en 1991. L’énergie de l’surge serait équivalente à celle générée par 1 000 bombes similaires à celles qui ont dévasté Hiroshima, selon le journal australien L’âge. L’Institut géologique des États-Unis (USGS) a enregistré l’explosion comme équivalente à un tremblement de terre de magnitude 5,8 mais de profondeur nulle.
L’onde de choc a été ressentie loin de la zone du volcan, jusqu’en Alaska, et des variations de pression atmosphérique ont été enregistrées dans différentes stations météorologiques en Europe. Avec la majeure partie du volcan submergé, de nombreux pays entourant l’océan Pacifique ont vu des vagues « anormalement grand » déferler sur leurs rivages.
La ville de Santa Cruz, en Californie, a été inondée par un raz de marée généré par le tsunami ; Le Japon a conseillé à ses citoyens d’évacuer la zone côtière et de nombreuses plages ont été fermées en Équateur et au Chili. Les conséquences les plus graves ont eu lieu au Pérou, à plus de 10.000 km de l’éruption, où deux femmes ont perdu la vie samedi alors qu’elles se promenaient le long d’une plage du nord du pays.
Certains craignent que ce ne soit pas la dernière explosion violente de ce volcan, qui fonctionne en cycle, avec une série d’éruptions se succédant sur plusieurs mois. Les dernières details fournies par les centres spécialisés de la région semblent aller dans ce sens. Une station de monitoring basée en Australie a détecté lundi un nouveau « grande éruption » sur le volcan Tonga. Le centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique à Hawaï a signalé de nouvelles vagues importantes et a déclaré « Cela pourrait provenir d’une autre surge du volcan Tonga. Il n’y a pas de tremblements de terre connus de taille significative qui génèrent une telle onde ».
De nouveaux dégâts semblent donc repetition à craindre alors que l’archipel des Tonga souffre déjà d’importantes difficultés économiques fees aux disasters naturelles successives de ces dernières années. L’année 2020 a été particulièrement dévastatrice put l’économie : en mars, le pays a fermé ses frontières put empêcher la proliferation du coronavirus sur boy sol. Un mois plus tard, l’ouragan Harold a causé d’importants dégâts dont le coût a été estimé à 111 millions de dollars.