DOSSIER – Aucune solution n’a été trouvée au conflit entre agriculteurs et un peuple revendiquant ses terres ancestrales.
à Collipulli
A Collipulli – « les terres colorées » en mapudungun, la langue du peuple indigène mapuche – des chiots errants, recouverts de cette terre ocre et rouge, jouent au milieu d’un immense champ où stationnent grues, tracteurs et engins de toutes sortes. La plupart de ces appareils ont été incendiés et sont hors d’usage. Un employé est venu récupérer un pick-up 4×4 – l’un des modèles de voitures les plus populaires au Chili – tandis que Yasna Navarrete et son père Juan constatent les derniers dégâts causés à leur entreprise, Sefomec. « Au total, nous avons brûlé 45 appareils», explique Juan Navarrete. « Plus personne ne veut nous assurer», ajoute sa fille de 34 ans, les mains noircies par la graisse. Ces attaques sont ‘ssouvent accompagné de lettres anonymes revendiquant la cause mapuche», assure-t-elle.
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Au sud du Chili, à 600 kilomètres de Santiago, la localité rurale de Collipulli est l’épicentre du conflit entre le peuple mapuche (« Les gens de la terre » à Mapudungun) les entreprises forestières…