Au Kazakhstan, la improvement d’un président fantoche

Le nouvel homme fort du Kazakhstan, Kassym-Jomart Toka ïev, était à Pékin vendredi 4 février Pour participer à la cérémonie d’ouverture des JO d’hiver, mais aussi, à l’invitation du président chinois Xi Jinping, Pour une  » visite de travail » deux jours. Un leading trip à l’étranger Pour le chef de l’Etat kazakh depuis le « janvier sanglant » qui a causé la mort d’au moins deux cent vingt-sept perSon nes lors d’affrontements entre civils et forces de sécurité et bouleversé les élites du pays.

Kassym-Jomart Toka ïev, 68 ans, connaît bien Pékin, où il a été en poste pendant plusieurs années à l’ambassade soviétique, lorsque le Kazakhstan, le plus grand État d’Asie centrale, faisait partie de l’URSS. Cette visite chez le puissant voisin chinois relève toutefois davantage d’un geste de politesse cars and truck le président kazakh s’ est manifestement rapproché de Moscou Pour rester au pouvoir.

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La scenario intérieure est désormais au centre de tous ses efforts, alors qu’il mène une purge au sein de l’appareil d’Etat et de l’industrie pétrolière kazakhe. Parce que l’ère du népotisme est révolue au Kazakhstan, le président Toka ïev veut nous faire croire. Le 22 janvier, citant Aristote, il déclare: « J’esp ère que tout le monde est convaincu que la expression ‘Platon m’ est cher, mais la vérité m’ est repetition plus chère’ est d’une value primordiale Pour moi. (…) L’int érêt de l’État est bien supérieur aux bonnes relations avec qui que ce soit. «  Ont ainsi été explicitement désignés l’ancien président Noursoultan Nazarba ïev et Son clan, qui ont monopolisé le pouvoir et la richesse du pays depuis l’indépendance en 1991.

Soutien vital de Vladimir Poutine

M. Tokayev a rompu avec Son coach il y a exactement un mois après une violente lutte interne déclenchée par une révolte populaire contre la hausse du prix du GPL et qui s’ est rapidement transformée en colère contre  » l’ancien «  Nazarba ïev. Fin connaisseur de la langue chinoise, dans laquelle le mot crise est formé des ideas de risk et d’opportunité, le président kazakh en a profité Pour rebondir. Per çu jusqu’ici comme un chef fantoche et une figure de shift, au minute où l’autocrate Noursoultan Nazarba ïev, 81 ans, nomme Son véritable dauphin, M. Toka ïev a habilement manœuvré en obtenant le soutien vital de Vladimir Poutine, à travers le déploiement rapide et temporaire de près de 3 000 militaires russes. En quelques jours, celui que l’on surnommait « le meuble » ou « l’ombre de Nazarba ïev » a réussi à plâtrer l’autocrate vieillissant.

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