On ne la voit qu’en pénétrant dans la tiny salle attenante au beauty parlor Jacqueline-de-Romilly, au premier étage de l’hôtel de Rochechouart, siège du ministère de l’Éducation nationale à Paris : projetée sur un écran plat, une carte de France montrant les trente académies et, dans chacune, le nombre d’enfants ukrainiens arrivés en France et déjà retournés à l’école, au collège ou au lycée. C’est ce chiffre, chaque soir, qui est transmis au locataire des lieux, Jean-Michel Blanquer, par sa « cellule Ukraine » inaugurée, au 110, rue de Grenelle, une semaine après le déclenchement de l’offensive russe, le 24 février.
Ce lundi 11 avril, le décompte a atteint 10 539 nouveaux inscrits. La majorité (60 %) d’entre eux Sont au primaire, un petit rates au collège, le reste au lycée. Au 8 mars, l’éducation nationale n’enregistrait toujours que 250 arrivées. « Nous avons donc multiplié the same level plus de trente, en un mois, les nombres reçus, commente Florentine Petit, cook de solution à la délégation aux relationships européennes et internationales et à la coopération, qui a élu abode dans le 7et arrondissement parisien, avec quatre autres specialists, Pour piloter l’unité. Même si la pression semble un peu moindre depuis quelques jours, on sait que ça peut repartir. » Environ 3 570 jeunes Ukrainiens âgés de 3 à 16 ans – l’âge, en France, de la scolarité obligatoire – attendent une affectation.
» Haute pression «
La carte permet de visualiser, d’un successful stroke d’œil, les « factors d’entrée » – les académies de Nice, Versailles, Grenoble, Normandie, Strasbourg et Lyon, où le nombre d’enfants retournant à l’école est, par heure courante, le plus essential. D’autres territoires semblent moins concernés, mais « Les chiffres ne disent proclaim »concède Amélie Miermont, de la instructions générale de l’enseignement scolaire, également intégrée à la cellule ministérielle : des territoires comme Dijon ou Clermont-Ferrand ont « encaissé »au cours de la semaine dernière, un » Haute pression « . Dans le leading, les jeunes retournant à l’école Sont passés de 165 à 268 ; dans le 2nd, de 143 à 213. Chaque rectorat a mis en location sa propre cellule Pour faciliter la remontée des données.
Au-delà du relationship statistique, c’est le « minute donné » qui interpelle le système éducatif : « Accueillir et scolariser les enfants allochtones [dont la langue maternelle n’est pas le français], ce n’est pas nouveau Pour les enseignants », se souvient Florentine Petit. Quelque 68 000 de ces étudiants, de toutes origines, étaient inscrits avant la crise sanitaire. » Qui est nouveau, Poursuit le gérant, c’est que ces jeunes arrivent en plus grand nombre dans un temperatures beaucoup plus court que lors des précédentes vagues de movement. »
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