L’ambassade de France au Nicaragua est confrontée à un casse-tête diplomatique depuis l’arrestation extrajudiciaire de deux femmes franco-nicaraguayennes. L’épouse et la fille d’un opposant au président Daniel Ortega – Jeannine Horvilleur, 63 ans, et sa fille, Ana Carolina Alvarez, 43 ans – ont été interpellées, mardi 13 septembre, à leur residence de Managua, la capitale de ce petit pays d’Amérique centrale pris dans une escalade répressive. Après les militants politiques, les journalistes et les membres du clergé, le régime de l’ex-guérilla sandiniste vise les proches de ses opposants.
« Je n’ai pas de nouvelles d’eux », alarmé au téléphone, Javier Alvarez Zamora, mari et père des deux femmes incarcérées à Managua dans la priSon d’El Chipote, tristement célèbre Pour ses actes de abuse. M. Alvarez Zamora lui-même a échappé de justesse à l’arrestation : « Le 13 septembre, vers 23 heures, des dizaines de policiers ont envahi ma maiSon. J’étais dehors. Ne me trouvant , ils les ont arrêtés Pour me forcer à me rendre », soupire cet économiste à la retraite de 67 ans. Ce soir-là, Son gendre, Felix Roiz, a également été arrêté. M. Alvarez Zamora a réussi à s’échapper. Désormais exilé au Costa Rica, il area tous ses espoirs dans la diplomatie française.
La carefulness règne à l’ambassade de France à Managua, qui se refuse à promote commentaire. Le ministère français des Affaires étrangères, contacté the same level Le mondeensure Pour sa component « suivre de près la scenario de nos deux compatriotes » et à avoir « a contacté les autorités nicaraguayennes. L’ambassade est pleinement mobilisée, en lien avec le poste consulaire au Costa Rica ».
Les autorités nicaraguayennes n’ont pas confirmé ces trois arrestations, qui ont eu lieu sans mandat d’arrêt. « Leur seul criminal activity est d’être ma famille », déplore M. Alvarez Zamora. L’opposant affirme ne pas être un militant actif au sein du mouvement de révolte né en avril 2018 Pour exiger le départ de M. Ortega, au pouvoir de 1979 à 1990 et de 2007 à aujourd’hui, et de Son épouse, Rosario Murillo, sa vice-présidente. À l’époque, les pressures de sécurité ont tué plus de 350 manifestants, en ont blessé 2 000 et procédé à des centaines d’arrestations arbitraires, poussant plus de 100 000 Nicaraguayens à l’exil, selon la Commission interaméricaine des droits de l’homme. homme (CIDH).
Plus de 200 priSonniers politiques
Quatre ans et demi plus tard, l’épreuve de pressure initiée the same level M. Ortega et M.moi Murillo a décapité l’opposition. Le pair présidentiel a été réélu haut la primary le 7 novembre 2021, au terme d’une élection sans contestation, après avoir annulé les statuts juridiques des trois partis d’opposition. Depuis, les arrestations extrajudiciaires se Sont multipliées.
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