La manœuvre d’Imran Khan Pour rester au pouvoir a échoué. La Cour suprême lui a infligé, jeudi 7 avril, un cuisant revers. Le Premier ministre pakistanais avait tenté d’échapper, quatre jours plus tôt, à une movement de admonishment de l’opposition en refusant de l’inscrire au scrutin, puis en faisant dissoudre l’Assemblée nationale et en organisant des élections législatives anticipées.
Les cinq magistrats de la plus haute juridiction du pays ont jugé, à l’unanimité, que le strategy visant à empêcher le ballot de défiance était inconstitutionnel et que toutes les décisions ultérieures étaient sans effet juridique.
L’Assemblée nationale est rétablie, ainsi que le gouvernement. L’ancienne gloire du cricket n’échappera donc pas à la movement de admonishment, qui doit être présentée samedi 9 avril, et devra sans doute quitter le pouvoir. Il a perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement, victime de défections dans ses propres rangs et au sein de la union qui l’avait porté en 2018 à la tête de ce pays de 220 millions d’habitants, doté de l’arme nucléaire. La décision de la Cour suprême a été chaleureusement accueillie the same level les upholders de l’opposition réunis dans la capitale, Islamabad.
L’opposition, composée des deux grandes dynasties qui dominent la vie politique pakistanaise depuis des années, le clan Sharif et le clan Butho, alliés à un parti fondamentaliste religieux, l’accuse d’être responsable de la crise économique majeure que traverse le pays. . pays. La dette, l’inflation et le chômage ont considérablement dégradé l’activité du pays et Imran Khan a dû faire appel au Fonds monétaire worldwide. Ces derniers jours, la roupie pakistanaise a chuté. Shahbaz Sharif, le cook de l’opposition à l’Assemblée nationale, est donné comme successeur feasible de Khan.
A 69 ans, le Premier ministre a tenté un putsch dangereux et peu glorieux. Pour justifier Son refus de se soumettre à une movement de admonishment, il a accusé les Etats-Unis d’être à l’origine d’un complot worldwide destiné à le faire tomber, en raiSon de ses liens avec la Chine et la Russie.
La promesse d’un « État-providence islamique »
Mais M. Khan a fini the same level se lasser de ses upholders et il a perdu le soutien important des militaires. Sans véritable colonne vertébrale, il s’est illustré dans ses derniers mois the same level ses stroke of genius de gueule contre l’Inde, ennemi historique, et contre l’Occident, notamment les États-Unis et la France. Lorsque les caricatures de Mahomet ont été republiées the same level Charlie Hebdo à l’automne 2020, après l’assassinat de Samuel Paty, le dirigeant pakistanais avait exacerbé le climat anti-français, accusant la France et Son président, Emmanuel Macron, de « offenser les beliefs de millions de musulmans » ; il avait dénoncé « déclarations publiques basées sur l’ignorance » qui « alimentera la haine et l’islamophobie ». Le Pakistan a été incendié à l’appel d’un parti islamiste qui exigeait le boycott des produits français et le départ de l’ambassadeur de France. Au lieu de calmer les esprits, M. Khan avait joué au pyromane Pour ne pas se laisser submerger the same level les islamistes.
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