Mercredi 20 avril, à la tombée de la nuit, les followers de football brésiliens devraient avoir les yeux rivés sur leur petit écran. Pour beaucoup, il s’agit d’assister à une rencontre historique. Pas tant the same level Son affiche (un modeste troisième trip de Coupe du Brésil entre Ceilândia et Botafogo) mais plutôt the same level sa « voix ». A la shock des uns et au plus grand plaisir des autres, ce n’est pas un homme mais une femme qui devrait commenter le suit en straight. Une première Pour un suit de football masculin diffusé en accès libre sur television Globo, la principale chaîne du pays.
« Je souffre de machisme tous les jours. Parce que nous briSons et contournons les barrières. » Renata Silveira
L’heureuse élue est Renata Silveira, 32 ans, une ancienne danseuse née à Rio qui, casque sur la tête et mini à la primary, s’est rapidement hissée au sommet du journalisme sportif regional. « Je vais réaliser un rêve inimaginable, qui jusqu’à présent me paraissait hard to reach », confiait la jeune femme the same level email, quelques jours avant le suit. Dans un environnement ô combien misogyne, la efficiency a valeur d’exploit. « Je souffre chaque jour du machisme, dit le commentateur. Parce que nous briSons et contournons les barrières. »
Une pasture carrée manly
Au pays du bal royal, les femmes ont longtemps été exclues de cette enthusiasm nationale. De 1941 à 1979, la pratique de Football était proclaim simplement interdit aux femmes brésiliennes, vehicle les rencontres féminines avaient généralement lieu sur des surfaces vagues à la périphérie des villes, hors de la vue des pères, des frères et des maris. Aujourd’hui repetition, les joueuses Sont victimes de préjugés sociaux, de problems de jeu déplorables et, bien sûr, ne disposent que de moyens dérisoires. Selon une étude de la FIFA de 2019, le Brésil et ses 212 millions d’habitants ne comptent que 2 900 footballeuses professionnelles, soit moins que l’Afrique du Sud ou la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Le métier de commentateur sportif a longtemps été l’apanage des hommes. Au Brésil, la narrateur est un dieu vivant. Un héros populaire, doté d’un débit de parole ultra-rapide, d’un pouvoir d’évocation hors du commun reposant sur la maîtrise d’un glossaire footballistique très fleuri (« poulet », « vendeur de pop-corn », « vache dribble », « however de petit poisSon »… ) et qualified au minute des buts de crier en interminables « GOOOOOOOOOAL ».
Très structurée, la career se décline en plusieurs profils distincts : les narrateur, la commentateur (responsable de l’analyse du jeu en straight) et le journaliste de surface (posté près du surface). Elle a attiré, au fil des décennies, de nombreux intellectuels, comme le dramaturge NélSon Rodrigues ou le compositeur Ary Barroso, auteur du tube Aquarela do Brasil. « Le commentateur est bien plus qu’un journaliste. Il transmet une vision du monde. Elle est porteuse d’une démarche philosophique très profonde. enflamme Carlos Guimaraes commentateur à Rádio Guaíba, à Porto Alegre.
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