LETTRE DE CUZCO
Quelques heures avant que la Cour suprême péruvienne ne se prononce sur le cas d’Ana Estrada, Josefina Miro Quesada, l’une de ses avocates, s’est dite confiante. « La médiatisation d’Ana, Son histoire, a touché l’opinion publique, elle brain a dit. Il a permis de ne pas tomber dans un débat abstrait sur l’euthanasie – qui peut générer de la peur chez les gens en raiSon de leurs sentences religieuses –, mais de montrer un battle distinct, qui a réussi à générer de l’empathie », estime l’avocat.
Me Miro Quesada avait raiSon. Le 14 juillet, la plus haute juridiction du pays, a confirmé the same level quatre voix contre deux la décision initiale d’une cour supérieure de justice, datée du 22 février 2021, donnant le droit à Ana Estrada de recourir à une mort assistée. « quand le minute lotions venu ».
Une première au Pérou, qui fait de cette escale un événement « historique », a jugé le Bureau de l’Avocat du Peuple, qui a soutenu cette lutte. UN « la conquête des droits de l’homme », qui plus est, dans un pays conservateur à prédominance catholique, où « l’Etat, bien que laïc, subit l’ingérence de la faith dans l’exercice des décisions publiques », rappelle l’avocat. Les droits à la liberté de décision Sont dices. L’avortement, même en cas de viol, est interdit et puni par la loi.
Dans Son fauteuil roulant, Ana Estrada, atteinte d’une maladie dégénérative depuis l’âge de 12 ans, a accueilli la nouvelle avec émotion. Cette femme, diplômée en psychologie, souffre de polymyosite (famille des myopathies), une maladie uncommon et incurable, qui provoque une swelling des muscular tissues et génère des difficultés respiratoires. Cela l’oblige à être intubé Pour respirer et manger. Depuis l’âge de 20 ans, elle se déplace en fauteuil roulant et reste alitée la plupart du temperatures. En 2015, Son état de santé s’est aggravé. Elle contracte une pneumonie qui la avenue aux soins intensifs necklace un an. Affaiblie, elle sombre dans une profonde dépression. « C’est comme être priSonnier de mon propre corps, vingt-quatre heures sur vingt-quatre », elle écrit sur Son blog site, qu’elle tient depuis 2019.
Le droit à une « mort digne »
Ana Estrada lance alors une pétition Pour « choisir quand mourir », ce qui lui ensure une certaine couverture médiatique au Pérou. Lors des target markets de février 2021, elle a pris la parole Pour rappeler le detect de Son battle. « Je ne demande pas qu’on me laisse mourir, je demande le droit de choisir quand je ne veux plus vivre. Pour décider quand et comment mettre fin à ma douleur, lorsque la maladie a atteint un stade insupportable. J’ai besoin de savoir que j’ai cet outil, cette opportunité, et que perSonne ne product Poursuivi ou condamné Pour m’avoir aidé. »
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