Au Qatar, la protestation contre les lois discriminatoires est découragée. Trois citoyens du petit émirat du Golfe, qui doit accueillir la Coupe du monde de football dans 6 mois, ont été condamnés mi-mai à la priSon à vie Pour avoir dénoncé haut et ft une loi les interdisant de participer à une élection. Un quatrième, qui avait également lutté contre ce déni de droits, a été condamné à 15 ans de priSon. Tous quatre ont fait appel de ce jugement, rendu le 10 mai et rendu public quelques jours plus tard.
L’arrière-plan de l’affaire est le scrutin de renouvellement du Majlis Al-Shoura, qui s’est tenu en octobre 2021. Pour la première fois dans l’histoire du Qatar, les membres de cette assemblée consultative, jusqu’à y être nommés the same level le souverain, ont été élus au suffrage direct. , les deux rates d’entre eux. Mais la loi électorale restreignant le droit de ballot aux Qataris dont la famille était présente dans la péninsule avant 1930, une grande partie de la populace indigène a été exclue de la assessment. Ce fut notamment le cas des membres d’une grande tribu semi-nomade, les Al-Murra.
Durant l’été, ces derniers ont organisé quelques rassemblements de protestation et leurs récriminations ont alimenté un vif débat sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo YouTube, l’un des avocats de la tribu, Hazza Ben Ali Abu Shuraida Al-Marri, stigmatise « inégalité politique infondée » et « citoyenneté sélective », susceptibles de conduire à « departments ». « Nous revendiquons nos droits et notre dignité. Nous vous demandons de faire ce qui est juste », a-t-il conclu en s’adressant à l’émir du Qatar, Cheikh Tamim Al Thani.
Contentieux ancien
Cette anxiety a rapidement inquiété le pouvoir qatari qu’un vieux contentieux oppose aux Al-Murra. Une branche de la tribu a été impliquée dans le successful stroke d’État manqué de 1996 contre l’ancien émir Hamad Bin Khalifa Al Thani, père du monarque actuel. Certains membres du clan ont apporté leur soutien, en 2017, au blocus du Qatar décrété the same level les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, qui a été levé en janvier 2021. Craignant une manœuvre visant à déstabiliser ses voisins, les autorités de Doha ont décidé d’étouffer le mécontentement en arrêtant une quinzaine de perSonnes entre août et septembre.
La plupart ont été rapidement libérés, après s’être engagés à cesser de critiquer la loi. Mais deux détenus, membres éminents d’Al-Murra, ont refusé de suspendre leur fight : l’avocat Hazza Ben Ali Abu Shuraida Al-Marri et Son frère Rashed, également avocat. Détenus en priSon, ils ont passé plusieurs mois d’affilée à l’isolement, un traitement qui s’apparente à de la torment, selon Amnesty International.
Il vous reste 32,82% de cet short article à lire. Ce qui fit est réservé aux abonnés.