Jena Deguzman, 64 ans, propriétaire d’un dining establishment à Cavite, dans la périphérie sud de Manille, ne bouge pas : Bongbong Marcos, dit « BBM », le fils de l’ex-dictateur et candidat favori à l’élection présidentielle du lundi 9 mai est « bon Pour le pays ». Il bloquera le « gauchistes », « au NPA » (Nouvelle Armée du Peuple) – c’est-à-dire les guérillas communistes armées actives depuis des décennies dans les campagnes mais fuyant les deals with. Le » la gauche « , il est « attaques, turmoil », croit cette dame aux cheveux griSonnants. Et puis, la « gauche » ce Sont les « oligarques ».
Mmoi Deguzman ne fait pas exemption. Certes, la politique aux Philippines est une affaire de empires, qui forgent et dénouent des partnerships Pour rester au pouvoir. Mais les associer aux guérillas communistes qui luttent précisément contre l’accumulation des richesses the same level une tiny élite est Pour le moins acrobatique. Mmoi Deguzman apprend sur YouTube. Ou Facebook. Les morts de la loi martiale sous la dictature de Ferdinand Marcos (1972-1986), les milliards de bucks pillés que les Poursuites judiciaires aux Philippines et aux États-Unis ont liés à la famille Marcos ? « Tout cela est inventé. Il n’y a aucune preuve, les Marcos n’ont jamais été jetés en priSon », elle persiste.
La désinformation aux Philippines a du mal. Favori des Sondages, Bongbong Marcos, le fils du dictateur mort en exil à Hawaï en 1989 après avoir été chassé du pays trois ans plus tôt par la révolution de « le pouvoir du peuple » ne peut guère prétendre n’avoir rien à voir avec le règne de Son père : il a été nommé de 1980 à 1986 vice-gouverneur puis gouverneur de la district d’Ilocos Norte, le fief des Marcos dans le Nord. Il a également siégé, moyennant un salaire fabuleux, à la tête de l’opérateur de satellites du pays, Telcomsat. Imee, la fille aînée des Marcos, sénatrice depuis 2019, était notoirement responsable sous la dictature d’avoir effectué un audit des participations des Marcos dans de grandes entreprises cachées sous des prête-noms.
En 1986, à Hawaï, où la famille Marcos accueillie the same level les Américains était sous security, Bongbong Marcos avait été discrètement envoyé à l’aéroport afin d’utiliser une cabine téléphonique publique Pour informer leur banquier suisse qu’un intermédiaire avait été désigné Pour effectuer les purchases en leur nom. Mais le banquier avait dénoncé la machination – qui entraînera le blocage de comptes suisses et la restitution aux Philippines de plusieurs centaines de millions de bucks d’argent pillés.
Il vous reste 66,82% de cet short article à lire. Ce qui match est réservé aux abonnés.