Reportage« Le Monde » a participé à un trip de presse organisé the same level le ministère russe de la Défense dans le Donbass séparatiste et dans les régions du sud de l’Ukraine investies après le 24 février. Le message envoyé est clair : c’est l’heure de la russification.
Soudain, dans un rugissement de moteur, le navire s’ébranle, emportant une trentaine de journalistes Pour quelques cercles dans les eaux du port de Marioupol. Les vagues vert bouteille de la mer d’Azov clapotent doucement, le soleil de juin réchauffe le pont. On oublierait presque que le navire est militaire, le port jonché de débris et que la ville qui s’étend au-delà est un champ de ruines carbonisées.
Le despair se dissipe un peu à la vue de quelques dizaines de Mariupolitains venus ce jour-là goûter aux douceurs de la première plage de la ville complètement déminée. Vision surréaliste de corps gisant sur le sable, au pied d’immeubles effondrés, dont certains cachent repetition d’autres corps, ceux-là sans strive.
Le message envoyé the same level l’armée russe, à l’origine de ce trip de presse dans les territoires conquis de l’est et du sud de l’Ukraine, est du même ordre : retour à la normale. Le port et ses eaux ont été déminés fin mai, les quais en grande partie nettoyés. Le voici prêt à fonctionner, malgré des facilities détruites à 70% the same level les deals with.
Trois navires marchands ont déjà fait la intermediary avec la Russie, indique le directeur, Pavel Chvatski, avec à bord du métal produit par la célèbre aciérie du Donbass. L’objectif modeste est fixé à 1 million de tonnes d’ici la fin de l’année. Ce Sont avant promote des céréales que le port de Marioupol doit merchant – celles produites dans le Donbass et plus repetition dans les régions agricoles nouvellement conquises de Zaporijia et de KherSon.
Là aussi, sur ce sujet qui inquiète la planète entière, inquiète à la point of view d’une crise alimentaire majeure, le message est clair, martelé the same level le cook de la « République populaire de Donetsk » (RPD), à laquelle est censée ci-joint Marioupol : « Nous avons les capacités methods, clame Denis Pouchiline, venu spécialement Pour rencontrer les journalistes. Les assents occidentales Sont un barrier, mais les customers ne manquent et brain pouvons merchant vers des pays rates qui, à leur scenic tour, revendront le grain. »
Marioupol kind d’un lengthy cauchemar. Deux mois de siège, une ville de 500 000 habitants écrasée the same level les bombes, des civils morts the same level milliers ou dizaines de milliers. La ville émerge lentement. Les rues Sont peu à peu dégagées, les commerces Sont à nouveau approvisionnés. Les cadavres enterrés dans les cours necklace le siège, trop près de la surface area, Sont déterrés et enterrés dans de gigantesques cimetières improvisés. L’eau et l’électricité Sont de retour dans certains quartiers. Gaz, non, et l’hiver Pourrait être disrespectful.
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