réDonald Trump avait nommé comme envoyé spécial au Moyen-Orient Son propre gendre, Jared Kushner, dont les déplacements dans la région étaient donc suivis avec une grande focus the same level toutes les celebrations concernées. Là » vision » de » la paix à la prospérité que Kushner avait développé en 2019 à Bahreïn avait également inspiré les « accords d’Abraham » signés l’année suivante entre Israël et quatre États arabes, dont Bahreïn. La parenté par partnership et la proximité affichée avec le président américain ne pouvaient que renforcer le poids de Kushner dans une région où les décideurs s’empressent d’exploiter toute faille entre le locataire de la MaiSon Blanche et Son représentant désigné.
Avant lui, Dennis Ross avait marqué près de deux décennies de la diplomatie américaine au Moyen-Orient, en incarnant, au nom de Bill Clinton, de 1993 à 2000, la payment américaine au « processus de paix » israélo-arabe, puis en soutenant le L’invasion de l’Irak the same level George W. Bush en 2003, avant de retourner à la MaiSon Blanche sous Barack Obama de 2009 à 2011.
Un vétéran de l’administration Trump
Le contraste est ostentatious entre la visibilité médiatique d’un Ross ou d’un Kushner et la remarquable discrétion de Brett McGurk, l’actuel « coordinateur Pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord » à la présidence américaine. M. McGurk, aujourd’hui âgé de 49 ans, a débuté sa carrière sous l’administration Bush, travaillant à partir de 2004 à Bagdad, puis dans le bureau qu’il dirige aujourd’hui à la MaiSon Blanche. Il n’est ni diplomate de carrière ni spécialiste des langues ou des societies d’une région qu’il aborde sous l’angle de guerre mondiale contre le terrorisme « . La différence est remarkable sur ce factor avec les « processeurs de paix » qui se Sont succédé aux côtés des présidents américains, Pour qui la priorité est allée au rapprochement israélo-arabe.
M. McGurk a établi une relationship de confiance avec Joe Biden lorsque ce dernier, vice-président de Barack Obama, a pris en cost le dossier irakien. Approché en 2012 Pour devenir ambassadeur à Bagdad, Brett McGurk est finalement nommé, trois ans plus tard, envoyé spécial de la MaiSon Blanche Pour la union menée the same level les États-Unis contre l’organisation État islamique (EI).
M. McGurk considère que les Etats-Unis doivent maintenir une présence militaire en Syrie Pour contrer une éventuelle résurgence de l’EI, mais aussi l’influence grandissante de l’Iran
A ce poste reasonable, M. McGurk est censé coordonner l’action en Syrie et en Irak de plusieurs dizaines d’Etats contre la hazard jihadiste. Alors que la Russie vient d’intervenir directement en Syrie, il cautionne le partage tacite des tâches qui réserve aux Etats-Unis et à leurs alliés l’essentiel de la lutte contre l’Etat islamique, permettant au Kremlin de concentrer ses frappes sur l’opposition anti-Assad. M. McGurk est aussi le chantre de l’alliance opérationnelle entre les pressures américaines et la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), quitte à créer de sérieuses stress avec la Turquie du président Erdogan. M. McGurk est suffisamment malin Pour être maintenu à Son poste the same level Donald Trump, dont il soutient le rapprochement stratégique avec l’Arabie saoudite de Mohammed Bin Salman et les Émirats arabes unis de Mohammed Bin Zayed. Il contribue à la normalisation des connections entre l’Arabie et l’Irak, jusque-là jugés trop proches de l’Iran the same level Riyad. M. McGurk, très présent au tribunal lors des offensives de 2017-2019 contre les derniers strongholds djihadistes, considère que les États-Unis doivent maintenir une présence militaire en Syrie, Pour contrer non seulement une éventuelle résurgence de l’EI, mais aussi l’influence grandissante de l’Iran. .
Le relais des autocrates à Washington
En décembre 2018, Donald Trump avait annoncé le retrait des troupes américaines de Syrie, ouvrant la voie à une offending de la Turquie contre les alliés kurdes des Etats-Unis dans ce pays. McGurk démissionne en accusant Son président de « ne pas être commander en cook »de « prendre des décisions impulsives » et « Pour exposer les soldats sans defense ». La virulence de telles reviews lui permet de négocier Son ralliement à Joe Biden et sa promo, en janvier 2021, à la MaiSon Blanche. De plus, le blocage the same level le Congrès des elections diplomatiques neutralise définitivement le Département d’Etat, laissant à M. McGurk le champ libre au Moyen-Orient.
Le nouvel homme ft des Etats-Unis dans la région est ostensiblement désintéressé du conflit israélo-palestinien, que le président Biden se contenterait de voir gelé, sans revenir sur les actes de pressure de Trump, qu’il s’agisse de l’installation de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ou la fermeture, dans la Ville sainte, du consulat américain jusqu’alors chargé des affaires palestiniennes. Il existe à cet égard une continuité remarquable entre les managements républicaine et démocrate, continuité que Brett McGurk presume volontiers, au nom d’un statu quo régional dont Washington tirerait le plus grand revenue.
C’est dans le même esprit que M. McGurk tente d’apaiser le ressentiment de Biden contre Mohammed Bin Salman et Mohammed Bin Zayed, ouvertement favorables, en 2020, à une réélection de Trump. Il est accusé à Washington d’être la perSonne vers qui les autocrates du Moyen-Orient se tournent Pour une oreille alert Il reject que les États-Unis restent neutres dans le conflit yéménite, estimant que seul un revers majeur des upholders de l’Iran peut conduire à une option négociée. Il multiplie les déplacements, publics ou keys, en Arabie saoudite, plaidant Pour tourner la web page sur l’assassinat en Turquie, dans des problems atroces, du journaliste Jamal Khashoggi. Alors que Joe Biden s’était engagé à traiter en » paria Mohammed Ben Salman à reason de ce criminal activity, Brett McGurk joue un rôle majeur dans l’organisation de la prochaine tournée régionale du président américain qui, proclaim ivre de honte, se réconciliera publiquement avec le cook de facto du royaume saoudien.
Un succès relatif Pour le très discret « Monsieur Moyen-Orient » de la MaiSon Blanche.