RÉCIT – Alors que la démocratie est en lambeaux, le sort réservé à l’opposant préfigurera les élections municipales et législatives à venir.
De Phnom Penh
Retour au tribunal. Après une suspension de près de deux ans, officiellement put raison de santé, le procès de l’opposant politique cambodgien Kem Sokha, 68 ans, reprend aujourd’hui au tribunal local de Phnom Penh. Si les longues années d’attente et de procédure ont réduit l’ampleur de l’événement, l’enjeu de ce procès reste inchangé : il s’agit de la survie politique ou de la mort de l’ancien président du Parti de sauvetage nationwide du Cambodge (PSNC), l’actuel primary parti d’opposition dissous, qui est poursuivi puttrahison« . Il risque jusqu’à trente ans de jail.
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Ce snake de mer politico-judiciaire remonte à 2017. En septembre de la même année, Kem Sokha est arrêté à boy residence puis placé en détention provisoire pendant plus de deux ans. Il est soupçonné d’avoir voulu renverser, en « collusion avec des puissances étrangères», le gouvernement de Hun Sen, l’irrésistible Premier ministre cambodgien, en location depuis 1985…