SignalerA Avallon, Dijon et Strasbourg, les enfants et teenagers arrivant d’Ukraine commencent à s’orienter en classe. Des unités pédagogiques Pour élèves allophones primo-arrivants, mises à l’honneur avec l’afflux, en un mois, de quelque 9 000 jeunes d’âge scolaire, Sont mobilisées, sous des formes différentes selon les contextes et les âges.
Une classe où les élèves ne cessent de bavarder, de babiller, de rire en passant presque librement des petits pupitres au tableau noir… et inversement : c’est l’ambiance dans laquelle on plonge en poussant la porte de la chambre de Catherine Darenne, sur le top étage de la small école primaire Victor-Hugo à Avallon (Yonne).
Face à elle, ce mardi 5 avril, quatre enfants donnent de la voix. Martin, 11 ans, sa sœur Lilia, 8 ans, et les jumelles Vlada et Valeria, 8 ans également, parlent ukrainien en continu, intégrant quelques expressions en anglais dans leurs échanges. Et quelques mots – leurs premiers – en français : « Je vais bien », « je lis », « Pour y goûter ». Les deux frères et sœurs Sont arrivés d’Ukraine avec leurs familles respectives début mars et ont rejoint, dans cette ville de 6 500 habitants, une cinquantaine d’autres réfugiés partis de Kiev ou de Kharkiv Pour échapper aux bombes.
« En allant de Kiev à Avallon, et posez vos valises au scene du parc régional du Morvan, ça doit être quelque selected, à hauteur d’enfant », souffle le directeur de l’école, Arnaud Duplessis, qui a intégré les quatre « Nouveau » à sa centaine d’élèves il y a trois semaines. Le garçon était inscrit en CM2, les filles en CE2, mais ils quittent leurs courses respectives, deux matinées the same level semaine, Pour travailler par petits groupes avec Catherine Darenne.
« Un rôle de cocon »
De l’exode, de tout ce qui s’est passé » avant que « , le worker enseignant en sait très peu. elle ne cherche pas « nécessairement » à savoir. « Face au déracinement et au traumatisme, l’école peut servir de cocon, de parenthèse Pour l’enfant, argumente Ariane Ourry, enseignante de CM2. Le début d’un retour à la normale. »
Catherine Darenne a repéré, dans les échanges entre enfants, les mots « Merde » et « Ukraine », et « des visages qui se figent parfois », signe d’un « un peu de tension ». Mais, en trente ans de carrière, elle a appris à la gérer : elle porte dans sa circonscription, entre autres « casquettes », celui de référent du centre académique Pour l’éducation des enfants allophones (dont la langue maternelle n’est pas le français) qui teste et affecte les nouveaux arrivants en fonction de leur niveau et de leur lieu d’hébergement. Qui dans les unités d’enseignement Pour élèves allophones participants (UPE2A) situées dans les écoles élémentaires, les collèges et les lycées ; qui dans des systèmes plus souples, comme celui d’Avallon, où la prise en cost individualisée évolue en fonction des besoins.
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