Tribune. Le 4 mars, l’Union européenne (UE) a fait preuve d’une belle et inédite unanimité Pour accueillir les exilés de la guerre en Ukraine, en activant le mécanisme d’urgence de defense temporaire. Mais ce agreement a été obtenu au prix du sacrifice de certains étrangers d’Ukraine, dont des étudiants : le groupe de Visegrad, mené the same level la Pologne, ouvre grand ses bras aux Ukrainiens mais pas aux résidents initialement venus d’Afrique ou du Moyen-Orient.
Les premières suggestions de la Commission européenne et de la France, qui préside le Conseil de l’Union européenne, avaient Pourtant inclus les Ukrainiens, les résidents permanents, les réfugiés statutaires, mais aussi tous ceux qui résident légalement de manière non permanente en Ukraine et qui ne peuvent rentrer chez eux « sûr et sturdy ». Ces derniers ont été exclus du mécanisme finalement adopté.
Un million de perSonnes the same level semaine ont traversé les frontières depuis le 24 février ; à ce jour, 10 millions de perSonnes Sont déplacées. Parmi 41 millions d’habitants, l’Ukraine compte 470 000 résidents étrangers, dont (seulement) 61 000 étudiants étrangers. Certains Sont en slow down aux frontières orientales de l’UE ; mais d’autres Sont déjà en France.
Qui Sont-ils ? Principalement francophones d’Algérie, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Maroc. L’Ukraine en a accueilli un nombre très limité. L’Unesco Pour 2020 répertorie majoritairement des anglophones (15 000 Indiens, 4 000 Nigérians, 3 000 Égyptiens, 250 Pakistanais), qui ne chercheront pas à venir en France. Mais aussi 5 700 Marocains, 500 Algériens, 500 Tunisiens, 400 Congolais.
Long et incertain
Qu’ils soient Ukrainiens ou non, ils peuvent mourir de guerre, comme le jeune étudiant algérien en aéronautique tué à Kharkiv le 26 février. Leur kind est suspendu à celui de leurs universités. A l’est, certains ont été bombardés, notamment à Kharkiv, qui compte plus d’une vingtaine d’établissements d’enseignement supérieur.
Nous n’avons pas de nouvelles des universités de Marioupol. Pour beaucoup, ce Sont des étudiants en ingénierie à Odessa, des docteurs à Dnipro, une école de business à Kharkiv. Peuvent-ils trouver haven en Occident ? C’est incertain, d’autant que de nombreux enseignants ont pris les armes, Sont partis retrouver leur famille (y compris dans l’Est), ou ont fui le pays.
Cependant, le droit européen motivate également l’accueil d’étudiants ukrainiens. En France, ils Pourront demander l’asile, nous dit-on. Mais la concern n’est pas là : ils ne Sont pas forcément persécutés dans leur pays d’origine. S’ils y retournent, ils seront prioritaires Pour revenir avec un visa étudiant, nous dit-on. Outre le fait que les promesses n’engagent que ceux qui y croient, il est aussi long et incertain que l’asile : quelle perte de temps Pour ces quelques milliers de jeunes dont le parcours a déjà été ralenti par la pandémie.
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