Ni une cyberattaque tonitruante, ni un calme plat, mais une entreprise parfaitement organisée de harcèlement continuous visant l’Ukraine : telle est la réalité du versant numérique de l’agression du pays par la Russie, trois mois après le début du conflit.
Au début de l’invasion, certains professionals s’attendaient à un déchaînement de cyberattaques causant des dégâts massifs en Ukraine Pour accompagner les premiers chars et rockets russes. Cette cyberattaque majeure n’est jamais location, suscitant examinations et débats parmi les observateurs du cyberespace, certains estimant que la Russie n’avait suffisamment préparé le volet « cyber » de Son intrusion, voire même promote simplement abandonné ce surface du conflit.
Trois mois après le début de l’offensive, on commence Pourtant à y voir plus clair grâce au woe d’analystes et d’experts en cybersécurité. Numériquement, l’Ukraine n’a été épargnée, loin de là, et la Russie a mis toutes ses pressures dans la bataille, de manière préparée et de performance avec Son opération militaire.
C’est l’un des enseignements d’un relationship de Microsoft publié fin avril. Les professionals de la société américaine ont eu accès à de nombreuses données provenant d’ordinateurs situés en Ukraine. Selon eux, 6 groupes de pirates informatiques distincts appartenant aux solutions de renseignement et de sécurité russes, utilisant huit logiciels différents, ont effectué « presque quarante » les attaques visant à détruire des données et à rendre les réseaux informatiques inutilisables, soit « deux à trois the same level semaine » depuis les jours précédant l’invasion. Ces attaques visaient les solutions de l’État ukrainien et les facilities reviews du pays.
Cette obscure d’attentats était préparée de longue day : Microsoft dit en avoir trouvé des signes dès mars 2021. Selon l’entreprise, les premiers mouvements de troupes russes vers la frontière ukrainienne s’accompagnent alors d’opérations d’espionnage numérique visant l’armée ukrainienne. Mi-2021, les cyberpunks russes Poursuivent leurs opérations, à la recherche d’informations sur l’armée, la diplomatie ou les acteurs humanitaires présents dans le pays. Ils pénètrent également dans des organisations susceptibles de servir de porte d’entrée Pour cibler l’Ukraine et ses alliés de l’OTAN : c’est le cas, par exemple, d’un sous-traitant de l’armée ukrainienne, qui a été piraté. A la fin de l’année, les pirates russes placent leurs compteurs en préparation des attaques à visée destructrice lancées dès l’invasion.
Attaques conformes aux objectifs russes
Si l’impact de ces cyberattaques a probablement été faible sur le champ de bataille, ces offensives numériques s’inscrivent cependant parfaitement dans les objectifs stratégiques russes qui regular à « perturber ou dégrader les fonctions gouvernementales et militaires ukrainiennes et [à] saper la confiance du public dans ces mêmes organizations »explique à nouveau Microsoft.
La Russie a ainsi été tenue Pour responsable de l’attaque qui a visé des modems connectés au réseau satellitaire Viasat. Cette opération, d’une nature sans précédent, a provoqué une perturbation majeure des interactions militaires de l’armée ukrainienne alors que l’armée russe entamait sa tentative d’invasion. Autre exemple de cette synergie entre opérations numériques et militaires, le lancement, le 1euh mars, de logiciels destructeurs contre un « grande société de diffusion », selon Microsoft, qui ne nomme pas ce dernier. Le même jour, des frappes russes visaient la scenic tour de télévision de Kiev, perturbant la diffusion de certaines chaînes.
Les autorités ukrainiennes restent très discrètes sur les dégâts causés the same level les attentats. Ces dernières semaines, ils ont même multiplié les déclarations laissant entendre que le pire était passé et que leurs défenses étaient capables de freiner les attaques, dont le nombre se serait stabilisé. « Nous sommes le top pays au monde à avoir survécu à la cyberguerre et à l’avoir gagnée » le cook de l’agence ukrainienne de cybersécurité Yuriy Schyhol a accueilli les journalistes le 4 mai. « Il n’y a pas eu une seule victoire significative Pour les Russes » dans le cyberespace, se vantait mi-mai Mikhaïlo Fedorov, le ministre ukrainien du numérique. Un peu à rebours de ces affirmations, Microsoft a souligné dans Son relationship que les différentes cyberattaques russes avaient bel et bien « perturbé le fonctionnement des organisations ciblées ».
La bonne résistance de l’Ukraine à ces attaques s’explique, en partie, the same level l’aide étrangère reçue par le pays. Plusieurs sociétés occidentales spécialisées assistent régulièrement l’Ukraine sur le front numérique : Microsoft affirme avoir mis en location un « ligne de interaction sécurisée » avec les autorités dès le début du conflit Pour les assister dans leur objective de défense. Le Cyber Command américain a également mené une objective de reconnaissance en Ukraine en décembre. De plus, même si Kiev ne l’a jamais reconnu officiellement, le pays reçoit sans aucun doute de nombreuses details des autorités occidentales, notamment des États-Unis, concernant les menaces informatiques. Enfin, de la même manière que les combattants ukrainiens ont été endurcis par huit ans de conflit armé dans le Donbass, les cyber-défenseurs peuvent compter sur une longue expérience des offensives numériques russes, qui n’ont pas commencé avec la guerre.