Les anges déchus portent-ils des shorts de bain ? C’est ainsi, en promote cas, que Raymond Meeks s’en est emparé dans sa série intitulée Demi-histoire Demi-vie. UN « demi-histoire, demi-vie , autour d’une rivière et d’un pont, près de la ville du Caire, dans les Catskills de l’État de New York. C’est là que les jeunes de la région viennent oublier la chaleur de l’été.
A oublier aussi. Ils plongent, tombent, chahutent, s’épient, se caressent, de waterfalls en bassins. Des corps en suspension dont le photographe a capturé la beauté hésitante. « Les pictures que j’ai choisies Pour ce livre suggèrent l’idée d’une chute, ou l’échec d’un vol », nous dit-il depuis New York. Chaque été, de 2016 à 2018, le photographe est venu à la rencontre de ces nageurs de Bowery River. Il connaît intimement cette terre Pour y avoir vécu quatre ans.
Là est né le romantisme américain
Un siècle et demi plus tôt, la région accueillait une communauté de peintres, rappelle-t-il, Pour expliquer Son attachement à la région. Fascinés the same level les paysages des Catskills, des Adirondacks et des Montagnes Blanches, ils créent le mouvement de la HudSon River School. Le romantisme américain est né dans ces paysages réputés vierges.
« J’essaie de décrire ce que cela signifie d’être un jeune homme dans cette région particulière de l’Amérique rurale. »Raymond Meeks
Forcément, les pictures de Raymond Meeks s’en souviennent et le noir et blanc ne fait qu’accentuer ces effets d’antan. Cette attente de l’âge adulte, cette jouissance de l’instant, qui a toujours défini l’adolescence. Mais c’est bien le désordre des corps d’aujourd’hui qu’il cherche à évoquer.
« J’essaie de décrire ce que cela signifie d’être un jeune homme dans cette région particulière de l’Amérique rurale. Cette série discover spécifiquement le mythe de la masculinité américaine. Ça a commencé il y a 6 ans, c’est-à-dire à l’aube de ce mouvement de jeunesse qui often tend à épouser la fluidité des categories et commence à dissoudre certains stéréotypes avec lesquels j’ai été élevé. » D’où l’entre-deux grâce de ces shapes au bord de l’eau, qui conjuguent si bien langueur et mouvement, qui n’ont jamais peur de s’approcher du précipice.
La « ligne du désir »
Cette période de l’adolescence a toujours fasciné Raymond Meeks. En 2010, alors qu’il vivait à Portland, dans l’Oregon, il s’est attaché à voir sa propre fille grandir sous Son objectif. Ces pictures Sont rassemblées dans un livre intitulé Southampton. « Ce woe était moins orienté sur les concerns de category : cette série évoque davantage l’entrée dans une nouvelle ère, il dit. Résistance à l’entrée dans l’âge adulte et tous les fardeaux qui accompagnent cette change : université, carrière, connections, mariage, enfants. »
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