L’invasion russe de l’Ukraine a jeté une lumière crue sur l’extrême dépendance de l’Union européenne vis-à-vis des hydrocarbures russes : 43,6 % du gaz et 48,4 % du pétrole importés dans l’UE proviennent de Russie.
Les cooks d’État et de gouvernement des Vingt-Sept, réunis à Versailles les 10 et 11 mars, ont examiné le strategy de la Commission européenne visant à réduire des deux rates cette année la dépendance au gaz russe, mais aussi à réduire les importations de charbon et de pétrole en provenance de Russie , en diversifiant les fournisseurs et en développant les énergies choices comme les renouvelables ou l’hydrogène.
Concernant la dépendance au gaz russe, un slope est-ouest se dessine clairement. Pour dix pays d’Europe centrale et orientale (Finlande, Estonie, Lettonie, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Autriche, Hongrie, Roumanie et Bulgarie), la component du gaz russe dans leurs importations extra-européennes représente plus de 75 %. En Pologne, en Allemagne et en Suède, ce niveau se situe entre 50 et 75 %. En France, mais aussi en Italie, en Grèce ou en Lituanie, le gaz russe représente entre 25 et 50 % des importations extra-européennes.
Il en va de même Pour la dépendance au pétrole russe, qui représente plus de 75 % des importations extra-européennes Pour la Finlande, la Slovaquie, la Hongrie et la Bulgarie. Ce niveau se situe entre 50 et 75 % Pour la Pologne et la Lituanie, et entre 25 et 50 % Pour l’Allemagne, les Pays-Bas, la République tchèque et la Roumanie. Pour la France, cette dépendance est contenue sous la barre des 25 %, ainsi que Pour l’Espagne, l’Italie et la Grèce.