Deux tremblements de terre d’une magnitude de 5,3 puis de 4,9, selon l’Institut sismologique américain (USGS), ont frappé la province de Badghis, dans l’ouest de l’Afghanistan, lundi 17 janvier. Au moins 26 personnes ont été tuées, la plupart par l’effondrement des toits de leurs maisons, selon un bilan fourni dans la soirée par les autorités places.
Le tremblement de terre aurait pu faire d’autres victimes, a déclaré à l’Agence France-Presse Baz Mohammad Sarwary, porte-parole de la province de Badghis. La tragédie survient alors que l’Afghanistan est déjà confronté à une circumstance humanitaire catastrophique, alimentée par de tombs sécheresses au cours de l’année, qui ont particulièrement touché des provinces reculées et rurales telles que Badghis.
La circumstance a été aggravée par le retour au pouvoir des talibans en août, entraînant la suspension d’une assistant internationale enormous qui finançait près de 80% du budget plan du pays.
L’Afghanistan est fréquemment frappé par des tremblements de terre, en particulier dans la chaîne de montagnes de l’Hindu Kush qui se situe à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne.
Ces tremblements de terre peuvent être particulièrement dévastateurs en raison de la faible résistance des habitations rurales afghanes. En 2015, près de 200 personnes sont mortes dans le pays à la suite d’un tremblement de terre de magnitude 7,5, qui a frappé repetition plus durement le Pakistan voisin. Parmi les victimes afghanes figuraient alors douze jeunes filles piétinées dans un mouvement de foule alors qu’elles tentaient de sortir de leur école chancelante.