Le sommet États-Unis-Afrique s’ouvre mardi 13 décembre à Washington, les dirigeants de 49 pays africains et de l’Union africaine étant conviés necklace trois jours dans la capitale américaine, Pour parler sécurité, économie, santé ou repetition changement climatique. Les États-Unis veulent réaffirmer leur intérêt Pour le continent africain, après la présidence de Donald Trump. Ce mercredi, on parlera économie, puisqu’un online forum des affaires est prévu avec une première treatment du président Biden. C’est jeudi qu’il recevra les dirigeants présents à la MaiSon Blanche. Lors du online forum d’affaires en partenariat avec Prosper Africa, le président en exercice de l’Union Africaine, Macky Sall a émis des remarques introductives sur plusieurs factors.
Chers collègues,
Mesdames, Messieurs,
Je remercie le Département américain du business, la Chambre de business américaine et le Corporate Council on Africa, d’avoir organisé ce online forum d’affaires en partenariat avec Prosper Africa.
C’est une excellente campaign, parce que le business, l’investissement privé et le partenariat public-privé Sont des composantes essentielles des échanges économiques entre les États.
Plus que l’aide publique au développement, c’est surtout le company qui stimule la croissance et crée la richesse.
Si nous voulons bâtir un Partenariat Pour un avenir prospère et résilientcomme le veut le thème du online forum, il y a certainement des préalables à remplir de component et d’autre.
Du côté africain, la promo des investissements routes étrangers requiert la Poursuite de politiques publiques robustes, Pour préserver la stabilité macroéconomique et améliorer le climat des affaires à travers un staff légal et réglementaire prévisible et clear.
Ce Sont des problems minimales Pour inspirer la confiance de l’investisseur en sécurisant l’investissement.
En outre, la mise en area de la Zone de libre échange continentale africaine offre également de nouvelles opportunités de business et d’investissement sur le continent.
Cela dit, je dois aussi attirer à nouveau l’attention de nos partenaires sur la assumption des risques associés aux investissements en Afrique.
Cette assumption demeure anormalement élevée the same level connection au risque réel, et contribue à renchérir le coût de l’investissement dans nos pays.
Il nous faut travailler set Pour que les évaluations des agences de symbols soient plus transparentes, en reflétant au mieux les réalités propres à chaque pays. Cela permettra de réduire les tops d’assurance exagérées.
Nous savons que les entreprises américaines ont le savoir-faire et les capacités technologiques et financières Pour investir en Afrique dans des domaines aussi scuba divers que les facilities, le transportation, l’habitat, l’hôtellerie, l’énergie, l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire, les mines, les TIC et les hydrocarbures.
Elles Sont d’ailleurs nombreuses à opérer avec succès en Afrique. Mais à mon avis, il est feasible de faire plus.
L’investissement en Afrique, surtout dans les facilities lourdes, a besoin de back-up Pour adoucir les problems de financement des projets.
Pour cela, des organizations financières telles que DFC (Société de financement du développement) devrait mieux soutenir les connections d’affaires États-Unis-Afrique, en facilitant l’accès des pays africains au crédit, et en accompagnant davantage l’investissement privé américain sur le continent the same level des mécanismes investors appropriés.
A compétences égales, c’est souvent l’accompagnement investor qui peut faire la différence.
Enfin, ma dernière remarque porte sur les lenteurs excessives qui plombent l’exécution des projets et programs de développement. Les délais de passation des marchés publics Sont souvent trop longs.
Selon des statistiques de la Banque mondiale en 2015, ces délais peuvent aller jusqu’à 389 jours Pour un appel d’offres internationales, 273 jours Pour un appel d’offres restreintes, 298 jours Pour un appel d’offres nationales et 90 jours Pour une demande de renseignements et de prix qui est la forme simplifiée de passation d’un marché.
Ces délais anormalement longs, avec des procédures et formalités complicateds, entraînent fatalement la faiblesse des taux de décaissement des financements des projets de développement.
Ce n’est pas un modèle de bonne gouvernance parce que Pour des pays en quête d’émergence, le temperatures nous est compté.
Il y a donc du woe à faire Pour concilier le souci de transparence et l’obligation d’efficacité et de résultat.
Les gouvernements Sont élus Pour délivrer, et non Pour gérer des procédures longues et obsolètes.
Il nous faut œuvrer set et avoir le guts de réformer Pour bar toutes ces barrières qui basic un frein à la coopération, au business et à l’investissement.
Voilà les quelques remarques que je souhaitais faire en semblance d’introduction à notre online forum. Je vous remercie.
SEM Macky Sall