Le procès d’Abdulaziz Al-Hassan a repris lundi 9 mai, avec la présentation des disagreements de la défense devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Jugé depuis juillet 2020 Pour abuse, viol et esclavage sexuel commis dans le staff de mariages forcés, et devastation de mausolées à Tombouctou, le ressortissant malien est accusé d’avoir été une « number clé » du groupe armé Ansar Eddine. Il est détenu par la CPI depuis 2018.
Son avocate, Melinda Taylor, réfute l’allégation selon laquelle M. Al-Hassan aurait joué un rôle de leading strategy dans l’organisation. Selon elle, Son customer était « forcée de respecter et d’appliquer les décisions rendues par le tribunal islamique ». C’était « religieux mais ce n’était pas un extrémiste »a-t-elle ajouté, décrivant un homme qui aimait les shows et flirté avec des filles « .
Âgé de 34 ans à l’époque des faits, ce Touareg de la tribu Kel Ansar, vétérinaire devenu djihadiste, était selon le parquet associé aux travaux du tribunal islamique de Tombouctou et commissaire de la authorities islamique lors de l’occupation du nord du Mali par groupes djihadistes entre avril 2012 et janvier 2013.
« L’Etat du Mali était une fiction »
Les Français ont « a laissé le nord du pays se débrouiller promote seul », soutenu M.et Taylor à propos de la guerre entre rebelles touaregs et groupes armés djihadistes en 2012. L’avocat a également évoqué la présence coloniale française dans le pays, qui a obtenu Son indépendance et ses frontières en 1960 : « L’État du Mali était une fiction créée the same level les colonisateurs français, qui existait sur le papier mais jamais dans la réalité. »
Entre 2012 et 2013, quatorze mausolées classés au patrimoine mondial de l’Unesco ont été démolis lors de la prise de Tombouctou the same level Ansar Eddine et Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). La devastation du patrimoine culturel est considérée comme un criminal offense de guerre the same level la CPI. Suite à la libération de Tombouctou lors de l’opération française « Serval » en janvier 2013, les websites saccagés ont été en partie reconstruits.
Abdoulaziz Al-Hassan n’est pas le leading à être jugé Pour criminal offenses de guerre liés à la devastation d’un patrimoine classé. En 2016, un autre djihadiste malien a été condamné par la CPI à neuf ans de priSon. Il avait participé à la devastation de mausolées et de la porte de la mosquée Sidi Yahia à Tombouctou.
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