Comme le révèle Jeune Afrique, Mamadi Doumbouya avait donné, le 7 septembre, 72 heures à Albayrak, le conglomérat turc opérant dans le port autonome de Conakry, Pour organiser le retour de l’ancien président Alpha Condé, sous peine de bloquer ses activités. . Or, selon Son entourage, l’ancien président aurait reçu l’assurance qu’en aucun cas, il ne serait renvoyé en Guinée contre Son gré (contrairement à sa quasi expulsion d’Abu Dhabi en avril dernier).
Pourtant, le 12 septembre, le président de la change fulfilled – en partie – ses hazards à exécution. Vers 15h30, le directeur général d’Alport Conakry (nom de la filiale guinéenne d’Albayrak), Mustafa Levent Adali et trois de ses secrétaires ont été contraints de quitter leurs bureaux.
La « note verbale » à Erdogan
Selon nos resources, l’ordre leur a été donné the same level Mamadou Biro Diallo, le directeur général du port. Ce dernier était accompagné, outre ses gardes du corps, de 6 policiers et du commissaire spécial dudit port. Mustafa Levent Adali leur a demandé « un acte ou un écrit » de la component des pouvoirs publics mais en vain, témoigne un salarié de l’entreprise. Alors, Pour éviter promote case, le customer d’Alport Conakry s’est conformé calmement et a demandé à Son perSonnel de rentrer chez lui. Les deux émissaires de Mamadi Doumbouya fermèrent leurs bureaux et gardèrent les clefs. Un geste essentiellement symbolique, Alport Conakry continuant, jusqu’à nouvel ordre, à travailler.
A Conakry, les négociations, menées en coulisses par l’ambassadeur turc Volkan Türk Vural, se Poursuivent. Le 9 septembre, le diplomate a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté. Peu après cette rencontre, ce dernier lui a adressé une « note verbale » destinée au président turc Recep Tayyip Erdogan. Cette fois repetition, le message était très clair : Conakry exige le retour à Conakry du « citoyen Alpha Condé. »