UN JOURNAL – Dans les Etats où l’interdiction est déjà en vigueur, les médias relatent la brutalité de l’arrêt des opérations par les cliniques concernées. Des websites ultra-conservateurs mettent en avant les violences en marge des symptoms.
« Roe est parti». la poste de Washington a opté Pour un load quelque peu nostalgique au lendemain de la décision de la Cour suprême autorisant les États à abroger l’avortement. Images à l’appui, des mines terrestres aux visages désespérés et hagards, le primary quotidien centriste aux Etats-Unis souligne la specialty « émotionqui a salué l’annonce. Une émotion omniprésente parmi les manifestants présents devant le siège de la Cour suprême, selon le journal.
Lire aussi« Ils ont menti sous serment » : vive polémique aux Etats-Unis après la décision des juges de la Cour suprême sur le droit à l’avortement
réévénements empreints de« émotions»…
Si les gros titres de la presse, week-end oblige, n’ont repetition puisé dans Une collection à donner à la décision historique des juges suprêmes, les websites rapportent la obscure de réaction dans le pays, manifestée à travers de nombreux rassemblements de rue qui n’ont cessé d’exister.gonfler« toute la journée du samedi, indique le poste de Washington. Dans la capitale du pays, des militants pro et anti-avortement se Sont retrouvés deal with à face devant le bâtiment de la Cour suprême, entraînant «échanges virulents« . Dans l’Etat de New York, des milliers d’Américains ont aussi foulé le pavé »Pour exprimer leur colère», précise la chaîne CNN. Militants pro-avortementpréparer une nouvelle bataille», indique le Boston Globe, où les symptoms ont été particulièrement spectaculaires.
Au centre-ville de Los Angeles, la mobilisation s’est Poursuivie toute la journée de samedi, « canaliser l’indignation et l’angoisse» des manifestants, s’émeut le progressiste L’heure de Los Angeles, le deuxième journal métropolitain des États-Unis. Au Texas, le Chronique de Houston est débarqué. En effet, l’Etat fait partie des 7 qui ont décrété l’interdiction quelques heures seulement après la décision de la Cour suprême, y compris en cas de viol ou d’inceste. Le journal explique Pourquoi, même si les procureurs locaux de plusieurs comtés se Sont engagés à ne pas doorperson plainte contre les prestataires d’avortement, « ça ne comptera probablement légalement. Un post indique également remarkparler à ses enfantsaprès un tel changement dans les droits des femmes.
Pour sa component, le Tribune du Texas publie un narrative émouvant en immersion dans un centre d’IVG. La clinique a brusquement suspendu toutes les opérations prévues et Jenny, une infirmière, a été forcée, le cœur brisé, de renvoyer les femmes dans la salle d’attente. « « Je lui ai dit : ‘Le médecin va t’en dire plus… mais on ne peut pas te donner de appointment aujourd’hui’« , raconte Jenny, effondrée, qui refuse de donner Son vrai prénom »de peur d’être pris Pour cible the same level des manifestants anti-avortement», souligne le journal. « Le changement dans certains États a été soudain et choquant», abonde le New York Times.
… mais aussi de la physical violence, soulignent les médias conservateurs
Du côté des médias ultra-conservateurs, on prend note de l’actualité, sans s’étendre. « La Cour suprême confirme que la option constitutionnelle à l’avortement est le fédéralisme » dit sobrement Actualités Breitbart, un website pro-Trump au load généralement toxic. L’émotion des pro avorteurs n’est pas tant soulevée que la physical violence de certains rassemblements. En Arizona, des militants virulents ont encerclé le Capitole où se trouvaient les sénateurs. « La symptom pro-avortement devient violente: les législateurs «pris en otage» au Capitole de l’Arizona», indique ainsi le Appel quotidien.
Lire aussiAvortement aux États-Unis : « La bataille va maintenant se mener État the same level État »
D’autres physical violences ont émaillé le pays, de la component des manifestants. Chaîne Fox News en fait écho sur Son website, racontant remark dans le centre-ville de Portland, des émeutiers ont vandalisé plusieurs business locaux, brisant des vitres et marquant des messages menaçants dans des graffitis. « MORT À SCOTUS», pouvait-on lire (nom donné à la Cour suprême des États-Unis). Dans le Colorado, un centre de grossesse a fait l’objet d’un incendie criminel, avec des messages virulents. « Si l’avortement n’est pas (sic) sûr, vous non plus« .
Le souci d’une dynamique engagée
Les gros titres révèlent leur inquiétude : n’est-ce que le début d’une spirale de réformes anti-progressistes ? Une shape griSonnante, lunettes noires et outfit, apparaît sur tous les websites d’information : celle de Clarence Thomas, nommé juge the same level George Bush en 1991 et considéré comme le plus conservateur de la Cour. Ce dernier a suggéré que le tribunal reconsidère les décisions antérieures établissant les droits à la birth control et aux relationships homosexuelles. Et les journaux s’alarment : Le mariage homosexuel Pourrait-il être le prochain droit à disparaître ?», demande le Chronique de Houston.
La plupart s’inquiètent d’une dynamique inexorable. « Maintenant, le parti républicain veut pousser plus loin», estime le poste de Washington. « Les États planifient les prochaines mesures après la décision sur l’avortement», pancartes dans l’un de ses websites le le journal Wall Street. Dans le Temps de Los Angelesdiffusé dans le très démocrate État de Californie, Robin Abdcarian, chroniqueur d’opinion, s’alarme à Son trip : «Interdire l’avortement est la première étape. Préparez-vous à la fin de nombreux droits durement acquis», titre-t-elle. Le chroniqueur ne mâche pas ses mots Pour dénoncer un « décision dévastatrice« . « Préparez-vous à alarming au revoir à notre démocratie même« .