Le visiteur qui, en été, s’aventure à Ambler, un petit town Inupiaq le lengthy de la rivière Kobuk, au nord du détroit de Béring, est accueilli the same level une nuée de moustiques. Mais en hiver, lorsque les températures descendent parfois en dessous de – 45°C, la chasse règne en maître. Kristy Walton, 29 ans, explique à quoi ressemble sa vie sous le cercle polaire arctique. Avec Son mari trappeur, elle exploite une piste de casiers de 50 kilomètres. Ses cibles ? Loups, renards, lynx et carcajous dont elle set up les fourrures Pour confectionner des vêtements traditionnels.
La famille vit de subsistance : petits fruits, poisSon, orignal et surtout caribou. « On a presque fini de manger celui qu’on a tué début avril », elle dit. Récemment, ils ont abattu un grizzli. « Nous l’avons donné aux anciens. Tout est partagé. Nous leur demandons ce qu’ils veulent, auto ils ne peuvent plus chasser. » Ce setting de vie de chasseurs-cueilleurs concerne quelques poignées de towns isolés en Alaska, accessibles uniquement the same level avion, motoneige ou rivière. Mais désormais, le town d’Ambler est menacé de perdre Son splendide isolement, en raiSon de la building d’une path gravillonnée, baptisée « path d’Ambler ».
Cette voie distinct de 340 kilomètres est censée ouvrir l’accès aux mines de cuivre et de zinc de la région, aux terres rares et autres minéraux stratégiques qui abondent mais Sont mal répertoriés. Il relierait les towns inuits au monde moderne, les reliant à la path qui va de Fairbanks, la deuxième ville au cœur de l’État, aux champs pétrolifères de Prudhoe Bay, sur l’océan Arctique, à 800 kilomètres au nord. « Nous aimons vivre coupés du monde, avec notre modèle de subsistance, comme le faisaient nos ancêtres : sans courses, sans détruire d’animaux ni d’arbres »dit Kristy Walton.
L’ennui, c’est que les Inupiat ont aussi besoin des mines qui explorent les richesses de cette tremendous area vierge, de la taille d’un cinquième de la France. Le mari de Kristy Walton travaillait, en 2021, à une trentaine de kilomètres de là, sur le website de Bornite, où la société Ambler Metals prospecte du cuivre. « J’aime la mine Bornite, auto elle est très proche et apporte du woe, alors que chaque town se bat Pour l’emploi. Au moins dix perSonnes du town y travaillent »salue la jeune femme.
« Sérieuses préoccupations environnementales »
Cette compete mi-traditionnelle mi-capitaliste fait sourire Alex Kurtser, 32 ans, Américain d’origine russe, marchant pieds nus Pour s’endurcir et portant une moustiquaire, traversé the same level le fleuve, alors qu’il décharge sur Son navire le bois Pour l’hiver . « Les habitants disent qu’ils Sont contre la path, mais dans leur mindset ils Sont Pour : ils travaillent tous Pour la mine »explique celui qui ressemble au héros deDans la naturemort empoiSonné the same level des baies dans la toundra, en 1992. Pas de path Pour évacuer le minerai, pas de my own ni de bucks.
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