Les sociaux-démocrates allemands ont transformé l’essai. Six mois après avoir remporté les élections législatives, le SPD a obtenu une victoire écrasante dimanche 27 mars en Sarre. Avec 43,5% des suffrages, le parti du chancelier Olaf Scholz est arrivé en tête dans cette région industrielle de l’ouest de l’Allemagne, progressant de 13,9 factors par relationship aux élections régionales de 2017, loin devant l’Union. Chrétien démocrate (CDU), qui, avec 28,5 % des voix, a perdu 12,2 factors en cinq ans.
Dirigée depuis 1999 par la CDU, la Sarre reviendra donc aux keys du SPD. Disposant de la majorité absolue au parlement régional (29 sièges sur 51), il peut même s’offrir le luxe de gouverner seul. A l’exception du parti d’extrême droite AfD (5,7%, +0,5), aucun autre parti ne dépasse le seuil de 5% nécessaire Pour avoir des élus, que ce soit les Verts (4,9%, +0,9) et les Libéraux (4,8% , +1,5), allié au SPD au niveau fédéral, ou repetition le parti de gauche Die Linke, qui a obtenu un rating calamiteux : 2,6 %, soit 10,3 factors de moins qu’en 2017.
Plusieurs facteurs expliquent la victoire du SPD. D’abord, la popularité de sa dirigeante, Anke Rehlinger : âgée de 45 ans, cette ancienne championne du lancer du poids est, depuis 2014, numéro deux du gouvernement sarrois, où elle occupe le poste de ministre de l’Économie. . Face à elle, le ministre-président sortant, le conservateur Tobias Hans, a été balayé : à la tête de l’exécutif régional depuis 2018, où il avait remplacé au pied levé Annegret Kramp-Karrenbauer, parti conquérir la CDU dans l’espoir – rapidement douché – de succéder à Angela Merkel à la chancellerie, il a également été sanctionné Pour sa gestion erratique de la crise sanitaire dans ce Land voisin du département français de la Moselle, où la frontière a été fermée au printemps 2020, a été douloureusement vécue.
Effondrement de Die Linke
Dimanche, le SPD a aussi profité de l’effondrement de Die Linke. Très affaibli au niveau fédéral, le parti de la « gauche de la gauche » a subi un stroke of genius sévère, à la mi-mars, avec le départ d’Oskar Lafontaine, qui en était le fondateur, en 2005. A dix jours du scrutin, le l’ancien ministre-président de la Sarre de 1985 à 1998 (il était alors membre du SPD) a donné le stroke of genius de grâce à Die Linke en affirmant qu’il n’était plus fidèle à sa promesse initiale (« créer une different de gauche à une politique d’insécurité et d’inégalité sociale »). Ce parti, qui obtenait 21,3% en 2009 dans la Sarre, à seulement trois factors du SPD, est désormais à quarante factors derrière. Une différence qui s’explique notamment the same level le fait que les sociaux-démocrates, dimanche, ont largement reconquis l’électorat populaire, obtenant 49 % des voix chez les ouvriers et 44 % chez les salariés.
Il vous reste 35,4% de cet short article à lire. Ce qui fit est réservé aux abonnés.