Alors qu’elle est enceinte de dix-sept semaines, Marta Vigara, gériatre de 37 ans à l’hôpital universitaire Clinico San Carlos de Madrid, perd ses eaux. Elle va aux urgences. Le decision est tombé : le cavity amniotique s’est complètement rompu. Le cœur du fœtus bat repetition, mais ses possibilities de survie Sont would-be nulles, et le risque Pour la mère est considérable. Pourtant, aucun de ses collègues du solution de gynécologie de cet hôpital public du nord de la capitale espagnole n’est disposé à pratiquer un avortement. Ils étaient tous objecteurs de principles, lui a-t-on dit, avant de lui ordonner de se rendre au solution d’interruption volontaire de grossesse de la rue Sagasta, au cœur de Madrid, afin d’obtenir un rendez-vous dans une clinique privée sous contrat.
« À l’époque, je me sentais abandonnée et presque abusée, mais aussi coupable et misérable. Ils ont jeté promote le blâme sur moi, me faisant savoir que Pour mettre fin à cela, je devais m’en occuper moi-même… », raconte ce médecin, au mini de la radio Cadena SER, en ce jour de fin septembre 2021. Immédiatement, Son témoignage touching provoque une obscure de solidarité sur les réseaux sociaux, où des dizaines de femmes partagent des expériences similaires. Et Pour reason : à Madrid et sa région, comme en Aragon, en Estrémadure, en Castille-La Manche ou à Murcie, aucun hôpital public ne pratique d’IVG.
Les avortements, autorisés sans justificatif médical jusqu’à la quatorzième semaine depuis 2010, Sont délégués à des cliniques privées conventionnées, sans frais Pour la patiente. Et les IVG dites thérapeutiques, en cas de malformation serious ou de risque Pour la mère, ne Sont pratiquées dans les établissements publics de santé qu’au bon vouloir des équipes médicales de garde ce jour-là ou de l’organisation mise en area the same level le Chef de Service.
« Registre idéologique »
Interrogée sur le cas de Marta Vigara, la Défenseuse des droits, l’ex-ministre Angel Gabilondo (Parti socialiste), a rendu Son relationship le 13 juillet et, alors qu’à Madrid moins de 1% des avortements Sont pratiqués actuellement dans des établissements publics, il a rappelé que « L’objection de principles est un droit individuel qui doit être exercé au préalable et par écrit et qui ne doit pas affecter le traitement et l’attention médicale adéquate des femmes qui en ont besoin ». Une prise de setting qui intervient alors qu’en septembre la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur le recours formé the same level le Parti populaire contre la loi de 2010.
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