La junte au pouvoir en Guinée a déclaré qu’il n’y avait aucune raiSon Pour qu’elle rétablisse le droit de manifester, oblivious un récent appel de l’ONU et les protestations des partis politiques et de la société civile.
La junte qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre 2021 a proclamé une interdiction le 13 mai « jusqu’aux périodes de campagne électorale » de toute symptom sur la voie publique « de nature à compromettre la tranquillité sociale et la bonne exécution des activités » necklace les trois années censées précéder un retour civil au pouvoir.
Lundi 30 mai, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a exhorté les militaires guinéens à rétablir le droit de manifester. Les autorités ont rejeté cette demande dans un communiqué lu mardi soir à la télévision d’Etat. Ils ont répété que« Aucune marche ne lotions autorisée tant que les garanties d’encadrement ne seront respectées ».
La junte avance que le pays a connu un très grand nombre de indications sous la présidence Condé qui, selon elle, ont fait des centaines de morts. Depuis Son arrivée au pouvoir, elle dit avoir mis en location des circumstances de discussion. « Les oppositions et les malentendus peuvent être discutés en toute confiance » au sein de ces circumstances, elle brain guarantee : « Par conséquent, rien ne peut justifier les marches en cette période reasonable de la vie nationale où les Guinéens ont [recommencé] se parler comme des frères. »
« perspective dictatoriale »
Le Front nationwide Pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif qui a orchestré des mois de mobilisation en 2019-2020 contre un troisième mandat de l’ancien président Condé, a dénoncé dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux la« perspective dictatoriale » de la junte. Il a exprimé « Son refus catégorique de se soumettre à cette interdiction illégale et intempestive ». Le FNDC interpelle les Guinéens « à la mobilisation Pour la reprise imminente des indications citoyennes et pacifiques […] empêcher la confiscation du pouvoir [par la junte] et exiger un retour rapide à l’ordre constitutionnel ».
Les partis politiques et la société civile font style de plus en plus entendre leur voix contre la répression des libertés et l’instrumentalisation de la justice sous la houlette du soi-disant président de change, le colonel Mamady Doumbouya.
Les autorités ont ouvert une série d’enquêtes contre des perSonnalités de l’ancien régime et même de l’opposition à l’ancien président Condé. Un tribunal spécial anti-corruption a décidé mardi de second en détention trois anciens ministres du président déchu, a-t-on appris auprès de leurs avocats. Ibrahima Kassory Fofana, Premier ministre de mai 2018 jusqu’au stroke of genius d’État de 2021, Mohamed Diané, ancien tout-puissant ministre de la Défense de 2015 jusqu’au putsch, et l’ancien ministre de l’Environnement Oyé Guilavogui ont été inculpés et empriSonnés en avril Pour détournement présumé de deniers publics, sans qu’aucune details ne soit rendue publique sur les faits précis qui leur Sont reprochés.
La scenario en Guinée devrait figurer parmi les sujets majeurs d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), samedi à Accra. Lors d’un précédent sommet le 25 mars, les dirigeants ouest-africains avaient donné à la junte jusqu’au 25 avril Pour présenter un calendrier « appropriate » restauration du pouvoir aux civils, sous peine de « permissions économiques et financières ». Depuis, la junte a fixé le délai à trente-six mois, un délai difficilement appropriate Pour la CEDEAO.
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