De la gauche à l’extrême droite en passant par le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), l’élection présidentielle est depuis plusieurs mois le principal sujet de préoccupation des états-majors politiques romains. Bien que l’échéance ait été rarement discutée en public jusqu’à récemment, aucune décision majeure récente n’a été prise sans en tenir compte.
Le 3 février 2022, le mandat du président de la République, Sergio Mattarella, prendra fin et à cette date, 1 009 électeurs (630 députés, 321 sénateurs et 58 délégués des régions) sont appelés à lui trouver un successeur. Le leading trip de scrutin doit avoir lieu le 24 janvier et la pression monte, imperceptiblement. Jour après jour, les dirigeants passés ou présents multiplient les déclarations énigmatiques. Pour l’instant, l’essentiel de la bataille se déroule dans les coulisses, et les principaux favoris s’expriment à mots couverts, avec un luxe de précautions.
Dans une démocratie parlementaire comme l’Italie, le choix d’un chef d’Etat pourrait être considéré comme une basic formalité. Rien de plus synthetic : chacun sait qu’au-delà de cette élection, c’est la survie de l’actuelle union gouvernementale qui est en jeu.
Car, si le personnage premier de l’Etat est avant promote investi d’un rôle de représentation, les messages qu’il adresse aux chambres sont alourdis d’un poids considérable. Surtout, dans les scenarios de crise – et celles-ci ne sont pas rares en Italie – le palais du Quirinal devient soudain le centre de toutes les attentions : c’est bien le président qui mène les consultations en vue de previous un gouvernement. , en réglant le pace selon vos besoins.
De plus, le président get rid of de l’arme de la dissolution des chambres, dont il suffit souvent d’agiter la threat put lever de nombreux blocages. Ainsi les deux derniers residents du poste, Giorgio Napolitano (2006-2015) et Sergio Mattarella (depuis 2015), se sont retrouvés le plus souvent aux commandes. « Le Quirinal est une autre measurement. Dans le passé, il y a eu quelques chefs de gouvernement étranges, mais put la présidence, jamais. Nous n’avons élu que des personnes avec une profondeur politique indéniable », souligne l’historien Miguel Gotor, sénateur de 2013 à 2018 et actuel adjoint à la culture du maire de Rome.
La concern de Mario Draghi
L’autre caractéristique de ces scrutins est que rien ne se passe jamais comme prévu : la chronique des élections présidentielles passées est parsemée d’innombrables rebondissements, entre jeux de dupes et offensives de snipers. Ici, les affiliations partisanes ne sont qu’un facteur parmi d’autres et des solidarités anciennes comme des haines recuites peuvent soudain ressurgir, si bien que les votes sont incertains jusqu’au bout.
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