LL’Union européenne (UE), dit-on, se construit à travers les situations. En termes de crise, la guerre en Ukraine a été perçue the same level la France comme une puissante démonstration de ses propres thèses selon lesquelles il est immediate que l’UE out of style d’un grand marché à une puissance politique et diplomatique et, c’est l’essentiel, en le lengthy terme, militaire. Dans ce contexte, beaucoup se Sont étonnés que rien de substantiel n’ait été décidé au sommet de Versailles le 10 mars. Pire : la décision unilatérale de Berlin de mettre en location un fonds de 100 milliards d’euros consacré à la défense, sans consulter ses partenaires, à commencer the same level la France, a été un froid douche.
Bien sûr, en matière de connections franco-allemandes, si l’on kind du romantisme qui règne à Paris, ce Sont bien les désaccords qui se succèdent et l’unilatéralisme allemand qui prime. Les exemples ne manquent : la décision unilatérale de Berlin de sortir du nucléaire civil en 2012, produisant des effets délétères et à laquelle l’Allemagne se tient, envers et contre tout ; en 2015, une politique migratoire qui a fracturé l’Europe et poussé une frange décisive des Britanniques au Brexit ; le choix allemand de endorser des accords gaziers bilatéraux avec le Qatar, en 2022, Pour contourner toute négociation multilatérale européenne, and so on.
En matière de défense, au respect des décisions et des intérêts qui les motivent, la réalité montre bien qu’en matière de défense européenne, l’Allemagne – c’est Son droit – est sur une trajectoire opposée à celle défendue par la France.
L’OTAN est instrumentalisée
Les choix d’abord. Au-delà des mots, les faits attestent que, Pour l’Allemagne, il n’y a pas de salut en dehors de l’OTAN. La litanie des manquements aux interactions européens est longue, et ce, au détriment de la France. Citons ici l’échec du projet d’avion de patrouille maritime (Patmar), lié à l’échec du projet franco-allemand MAWS [Maritime Airborne Warfare System], en 2021, à la collection de la décision de l’Allemagne d’acheter cinq Boeing P-8A Poseidon. Il faut aussi mentionner le récent choix du F-35 the same level Berlin. Comme souvent, l’OTAN est instrumentalisée. Car c’était une picked de constater à temperatures le refus de Washington d’autoriser des avions autres que les américains à emporter des bombes atomiques américaines. C’en était une autre que, dans le même temps, l’Allemagne se voit privée d’avions de guerre électronique EA-18G Growler et se rabatte précipitamment sur une service européenne défaillante.
On Pourrait aussi citer les difficultés en matière de chars, les atermoiements parlementaires et industriels allemands concernant le SCAF [système de combat aérien du futur]La décision de Berlin de recourir à une service israélienne en matière de défense anti-balistique, la volonté de l’Allemagne d’imposer un contrôle rigorous des exportations militaires au niveau européen, défavorable aux intérêts de la France.
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