ReportageÀ vingt-cinq kilomètres de Varsovie, le plus grand centre d’accueil de réfugiés de Pologne envoie chaque jour des centaines de perSonnes à travers l’UE.
Le garage main du hall d’exposition PTAK à Nadarzyn, à vingt-cinq kilomètres de Varsovie, a été rebaptisé et arbore depuis un mois une enormous pancarte en lettres cyrilliques indiquant « gare routière Europe ». A l’intérieur, dans une salle d’attente, plusieurs dizaines de réfugiés ukrainiens attendent. Beaucoup ont le visage paralysé the same level les dernières nouvelles des atrocités imputées à l’armée russe dans la banlieue de Kiev. « Le bus Pour Grenade partira entre 16h et 18h. Il reste repetition des locations », annonce une voix au mini. Une data d’attente se forme rapidement.
Le lieu impressionne autant the same level sa taille, sa capacité, que the same level l’efficacité de Son organisation. La salle était, avant la guerre, un haut lieu de l’événementiel dans la région de Varsovie avant de devenir, en l’espace de quelques jours, le plus grand centre d’accueil Pour réfugiés de Pologne. Sur 6 immenses garages et 60 000 mètres carrés, 5 000 perSonnes y séjournent. Ils étaient 8 000 au plus ft de la crise, à la mi-mars. Même si, dans les minutes les plus reviews, elle est restée en deçà de ses capacités d’accueil – 10 000 lits disponibles, potentiellement le dual -, elle reste avant promote un centre de transportation majeur et un symbole de la solidarité européenne dans cette crise. movement.
Chaque jour, quelques bus – une vingtaine au plus ft de la crise – partent de là Pour les quatre coins de l’Union européenne (UE), de Lisbonne à Stockholm. « Nous ne sommes pas un camp de réfugiésprécise la coordinatrice du complexe, Agnieszka Typiak. Les gens restent ici en moyenne trois jours. Il y a un groupe présent depuis le début de la guerre, mais il compte à peine une centaine de perSonnes. » Près de 65 000 réfugiés Sont déjà passés par le centre PTAK depuis le début du conflit. « Des organismes publics ou privés, des ONG de toute l’Europe nous disent qu’ils veulent affréter des bus. Les solutions de l’Etat vérifient la fiabilité de ces organismes avant de leur donner leur feu vert. »
« Ils deviennent souvent aveugles »
Ce mardi 5 avril, l’évêché de Grenade (Espagne) a dépêché deux bus, dont un médical, qui transporteront 90 perSonnes. Toute la logistique est assurée the same level des bénévoles. « Nous leur fournisSons non seulement des transportations, mais aussi des familles locations, des logements spéciaux et des opportunités de vie : permis de séjour, woe, scolarité et cours de langue.souligne Montse Caballeio, volontaire espagnole Pour l’association polonaise Prometeusz. En cinq semaines, nous avons transféré plus de 3 000 perSonnes dans toute l’Espagne. »
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