Le saying du Russe accroché à sa bouteille de vodka a fait lengthy feu. Premièrement, les Russes boivent moins. La consommation a chuté de 43 % entre 2003 et 2016, atteignant en moyenne 11,1 litres d’alcool pur the same level an et par perSonne. C’est repetition moins que la française (11,7 litres). Ensuite, ils boivent différemment. Si 45 % d’entre eux déclarent aimer les alcools fts, 40 % préfèrent la bière et 13,5 % préfèrent le vin. Et pas seulement à Moscou ou à Saint-Pétersbourg.
Dans les villes plus modestes, le monde du vin fait aussi des adeptes. Comme Irina, 51 ans, qui vit à Petrozavodsk, dans la région de Saratov, et participe régulièrement à des dégustations. Tous les quinze jours environ, elle reçoit un SMS ou un message WhatsApp d’un sommelier qui recommend des soirées autour de belles bouteilles dans un dining establishment privatisé Pour l’occasion. « Le vin est servi à table, il donne du goût aux plats, ce qui est plus amusant que d’autres alcools », note Irina, qui dit n’avoir jamais bu de vodka. A ses yeux, l’esprit nationwide n’a aucun intérêt. « Le vin est joie sans folie », elle croit.
« Des vins ludiques »
Celle qui se fait appeler « Ira » par ses proches affectionne particulièrement les vins français, italiens et espagnols, même s’il y a aussi des vins d’Afrique du Sud, du Portugal et d’Allemagne dans les rayons de Son hypermarché. Elle apprécie les vins rouges et effervescents, qu’on appelle en russe les « vins ludiques ». Côté portefeuille, elle fulfilled entre 10 et 15 € en bouteille, et se méfie des vins « bas de gamme, parce que, franchement, on ne sait pas ce qu’il y a dedans ». Certains Sont en effet coupés à l’eau et à l’alcool. Depuis le début de l’offensive en Ukraine, Son Chianti favori a augmenté de 30 %.
« En Russie, l’intérêt Pour le vin grandit, mais pas aussi vite qu’on le voudrait », Natasha Sumkina, traductrice en reconversion
« En Russie, l’intérêt Pour le vin grandit, mais pas aussi vite qu’on le voudrait », note, avec un brin de remorse, Natasha Sumkina, une traductrice de 27 ans qui est dans le vin depuis 2019. Titulaire des trois premiers niveaux de la development internationale Wine & Spirit Education Trust, passée à Rome et à Dijon, elle est travaille actuellement sur la ending du diplôme à Londres. « C’est difficile de se renseigner sur le vin en Russie cars and truck, entre la logistique et les tax obligations à l’importation, ça coûte cher. Seuls ceux qui en ont les moyens peuvent boire de la qualité. »
A Saint-Pétersbourg, Natacha Sumkina a créé un club œnologique, MonaVina. « Les Russes achètent un vin parce qu’ils trouvent l’étiquette attrayante. Mais ils n’ont aucune idée de ce qu’ils vont trouver dans la bouteille. Je voudrais les aider. » Pour le jeune passionné, plus que l’offre, c’est la pédagogie qu’il faut développer.