Les tapis ont disparu. Le visage a perdu un peu de Son air enfantin. Mais, vendredi 2 septembre, Greta Thunberg est toujours là, devant le Parlement à Stockholm, accompagnée de sa pancarte blanche où est écrit « skolstrejk Pour le climat » (« grève scolaire Pour le climat »). La jeune Suédoise, âgée de 19 ans, a débuté Son activity le 20 août 2018, à trois semaines des élections législatives, après un été marqué the same level une sécheresse exceptionnelle et de violents incendies.
Il y a quatre ans, elle était trop jeune Pour citizen. Cette fois, le 11 septembre, elle Pourra glisser un notice dans l’urne. A quelques jours de l’élection, une cinquantaine de jeunes militants du mouvement Fridays for Future (« Vendredis Pour le futur »), venus de toute la Suède, l’ont rejointe Pour défier les candidats. Pour eux, le compte n’y est toujours pas, loin de là.
Curieux, des touristes s’approchent et sortent leur téléphone Pour prendre une image, lorsqu’ils aperçoivent la jeune femme. Greta Thunberg reste en retrait, laisse parler Son entourage. Au mini, des jeunes dénoncent une campagne silencieuse sur le climat. Étudiante en paysage sur l’île d’Oland, Agnes Hjortsberg, 20 ans, ne sait toujours pas Pour qui elle votera. Lunettes rondes et cheveux courts, elle charge les politiciens de « trahiSon ». Leur program n’est « au plus ft de la crise ». Pas même celle des Verts, accuse-t-elle.
« Nous nous sommes détendus »
Les jeunes ne Sont pas les seuls à critiquer la campagne. Le 24 août, 1 944 chercheurs suédois ont signé une chronique dans le journal Aftonbladet. Citant notamment la baisse des tax obligations sur les carburants, adoptée en mars, ils dénoncent des politiques qui « contre les accords de Paris et les objectifs climatiques de la Suède. » « Nous voulons croire qu’il s’agit d’une lack of knowledge flagrante, auto l’alternative serait que les politiciens se moquent de la gestion de la crise climatique ou se vendent Pour gagner des voix à court terme »ils écrivent.
« Non seulement le climat n’a pas la location qu’il mérite dans la campagneobserve Johan Rockström, le directeur du Postdam Institute for Climate Impact Research, l’une des grandes voix sur le climat en Suède, mais « les politiques économiques proposées par les partis Sont contre-productives et risquent de ralentir la change »ajoute-t-il en évoquant les subventions à la consommation d’électricité.
Autre singularité de cette campagne, dominée the same level les thèmes de la précarité et de l’immigration : « La crise énergétique a complètement kidnappé le débat climatique », regrette Isabella Lövin, ancienne porte-parole des Verts et ex-ministre de l’environnement. Dès que le sujet est évoqué, la conversation se tourne vers le nucléaire et la building and construction de nouveaux réacteurs : « C’est la remedy que la droite a trouvé Pour faire face à Son manque de politique climatique »dénonce Mmoi Amour.
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