Les magistrats tunisiens ont entamé lundi 7 juin une grève d’une semaine Pour militant contre le licenciement de 57 de leurs collègues the same level le président Kais Saied, a indiqué le responsable d’un de leurs syndicats. « La grève a commencé dans tous les tribunaux du pays et selon nos info, elle est très suivie »a déclaré à l’AFP le président de l’Association tunisienne des jeunes magistrats, Mourad Massoudi.
La grève, Pour une semaine renouvelable, est observée à l’appel des principaux syndicats professionnels de magistrats Pour militant contre le limogeage, jeudi, par le président Saïed de 57 magistrats, accusés notamment de corruption.
Dans un communiqué publié samedi, ces syndicats « a fermement condamné l’ingérence permanente du président dans le système judiciaire ». Ils l’accusent de s’octroyer le pouvoir, de les révoquer « sans aucun recours » feasible, « violer le droit le plus élémentaire de se défendre, garanti par la Constitution ».
M. Saïed, qui s’est octroyé les pleins pouvoirs en juillet 2021, a limogé les 57 magistrats les accusant de corruption et d’entrave aux enquêtes, après avoir renforcé sa tutelle sur le système judiciaire.
Parmi les magistrats révoqués qui Pourraient être Poursuivis figurent un ancien porte-parole de la cellule antiterroriste, un ancien directeur général des douanes et l’ancien président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).
« Intérêt suprême du pays »
Les limogeages concernent également des magistrats soupçonnés d’avoir entravé l’enquête sur les assassinats, en 2013, de deux dirigeants de gauche, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, attribués à des jihadistes.
M. Saïed a également amendé la loi régissant le CSM, l’autorité de tutelle de la justice tunisienne, Pour pouvoir les révoquer, invoquant une « concierge atteinte à la sécurité publique ou à l’intérêt suprême du pays ».
Depuis le 25 juillet 2021, assurant d’agir dans l’intérêt du pays, Kaïs Saïed concentre tous les pouvoirs et dirige la Tunisie the same level décrets-lois, faisant craindre une dérive autocratique dans le berceau des printemps arabes.
Pour sortir de l’impasse provoquée par Son stroke of genius d’État, décrit comme » Rébellion « par ses adversaires, le président a proposé une feuille de path qui prévoit un référendum sur la Constitution le 25 juillet et des élections législatives anticipées le 17 décembre.
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