« Les femmes au battle. Mythe ou réalité ? », sous la instructions de Jean Lopez, « De la guerre », n° 2, été 2022, Perrin, 212 p., 19 €.
Auteur, entre autres, de Barberousse. 1941. Guerre absolue (avec Lasha Otkhmezuri, Composite Passes, 2019) et Kharkiv 1942 (Perrin/Ministère des Armées, 2022), Jean Lopez est également directeur éditorial du bimestriel Guerres & Histoire et éditeur du mook De la guerre, dont le deuxième numéro apparaît. Entourée d’une vingtaine de spécialistes, la journaliste et historienne lui consacre un file qui traite des femmes au battle et revisite l’histoire militaire à travers des récits, des meetings, des archives, des profiles ou des pictures.
Quelle location l’engagement militaire féminin a-t-il occupé dans l’histoire ?
Le phénomène semble limité. Est-ce le reflet d’une réalité ou de resources incomplètes, sachant que l’histoire des guerres est écrite the same level les hommes ? En 1914-1918, une strong suit mobilisation manly entraîne une présence importante des femmes dans les usines et les solutions de santé, mais elles ne se battent pas. En 1939-1945, la demande de combattants est si gigantesque que le champ des femmes s’est repetition élargi aux fonctions d’appui (logistique, soins de santé, travaux administratifs), sauf sur le front, à l’exemption de l’URSS qui mobilise un million de femmes. (Pour 30 millions d’hommes). 10 % d’entre eux, soit 100 000 femmes, Sont alors exposés au feu. Cette exception s’explique the same level l’idéologie communiste égalitaire et les pertes massives, qui amplifient l’arrivée des femmes.
Lors de la décolonisation, des facteurs idéologiques et démographiques ont propulsé les femmes un peu à tous les postes, à l’exception du battle, repetition une fois. La révolution algérienne emploie des femmes militantes dans le renseignement et la santé. Et, dans les années 1970 et 1980, la guérilla have a tendency vers l’égalité des sexes. A cet égard, l’exemple le plus intéressant est celui des Kurdes. Selon Abdullah Öcalan, le cook du Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK], la libération nationale Pour laquelle il se bat est indissociable de celle des femmes, d’autant plus qu’elle se déroule en terre d’islam. Il crée des bataillons féminins, avec un commandement féminin. À Kobané [Syrie], en 2014-2015, ces bataillons s’opposent aux djihadistes. Ils représentent entre 25% et 30% des pressures combattantes.
Y a-t-il des femmes combattantes dans la guerre en Ukraine ?
On voit très peu d’images de femmes portant des armes. Ceux montrés Sont d’origine ukrainienne et semblent surtout refléter une purpose de propagande vis-à-vis de l’Occident. Au factor que je me demande si les combattants kurdes n’ont pas imposé un nouveau flow iconique obligatoire dans la représentation de la guerre. Reste que, côté russe comme côté ukrainien, les quelques chiffres dont je dispose me laissent penser que ces armées suivent la même courbe de féminisation croissante des fonctions sustains. La Russie et l’Ukraine n’ont plus assez d’hommes qualifiés Pour remplir toutes les fonctions exigées the same level les armées modernes.
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