« Un modèle à développer » : Valérie Pécresse s’est rendue, samedi 15 janvier, au camp de migrants de Samos, en Grèce. Elle a vu dans les conteneurs impeccables et les clôtures sécurisées un » Exemple « de la politique de« humanité » et de « fermeté » elle milite pour l’immigration.
Arrivé en fin de matinée dans le camp ouvert fin septembre dans cette île située face aux côtes turques, le candidat Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle s’est longuement expliqué par le secrétaire général du ministère grec des migrations. , Manos Logothetis, le fonctionnement des quartiers et l’accès à cette construction entourée d’une triple clôture de barbelés.
« Plus confortable » mais « moins de liberté »
Barrières de sécurité à reconnaissance numérique et tourniquets à l’entrée, horaires de sortie entre 8h et 20h, zone de rétention pour demandeurs d’asile déboutés… les mesures de sécurité sont strictes, et critiquées par les organisations non gouvernementales (ONG), qui s’inquiètent des attaques contre liberté de mouvement.
Sur le sol balayé par un vent froid, Valérie Pécresse se vantait « un modèle qui allie la fermeté, le braveness de dire non » et « en même temps l’humanité des circumstances d’accueil » automotive « il y a des écoles pour les enfants, très haute sécurité, vrai confort », contrairement au bidonville de Vathy où s’entassaient autrefois les migrants.
Cantines, aires de jeux, équipements allant du WiFi aux laveries, ainsi que des salles installées dans des containers blancs : « C’est plus confortable mais il y a moins de liberté », explique Philipp, un bénévole, qui signale des problèmes « santé mentale ». Les habitants « peuvent se déplacer s’ils ont les autorisations et sont en prepare de demander l’asile. Quand ils arrivent, ils ne le font pas, quand ils sont rejetés non plus… », guarantee Marc-Antoine Pineau, de l’affiliation Asie.
Au passage du candidat, une dizaine de manifestants somaliens ont déployé des banderoles, sur lesquelles on peut lire, en anglais, « Stop the détention » ou « la liberté des réfugiés compte ». « C’est un camp de détention comme Guantanmo », lance l’un des manifestants, tandis que Valérie Pacresse, à 100 mètres, discute avec la police.
« Il n’y a rien à faire ici. Lorsque vous perdez votre carte, nous appelons ici « les Ausweis”, tu ne peux rien faire. Même un animal est parfois libéré ! », lance Brici, un Camerounais, sur le terrain goudronné et dépourvu de toute végétation, avant d’ajouter : « C’est plus humiliant que révoltant. »
« Exemple à suivre »
Mmoi Pécresse, qui a un projet très ferme sur le souverain, insiste : « Nous ne pouvons pas avoir une Europe passoire, une Europe supermarché où nous entrons et sortons de manière incontrôlée. » Et si elle réfute le terme de « forteresse » elle lui guarantee : « Il n’y a pas de grande puissance sans respect de la frontière. »
Alors que le nombre de migrants en state of affairs irrégulière est, selon Frontex, revenu en 2021 à ses niveaux d’avant la pandémie, le camp de Samos est « un exemple à suivre » pour le candidat qui se vante « un modèle en termes d’efficacité, ayant permis de diviser par huit le flux d’immigrants illégaux transitant par la Grèce ». Le coût est élevé – 43 thousands and thousands d’euros – mais « beaucoup moins que ceux induits par les bidonvilles que nous avons dans nos villes », dit Valérie Pécresse, selon qui « Il faut généraliser ce qui se fait ici ».
Sur le terrain de l’immigration, favorisée par les candidats d’extrême droite Marine Le Pen et Eric Zemmour, Valérie Pécresse, qui a rencontré samedi le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, tacle Emmanuel Macron qui « voulait mettre de la poussière sous le tapis ».
Entouré d’Eric Ciotti et de Michel Barnier, le candidat LR prône aussi « une alliance de pays frontaliers européens », avec entre eux « coopération renforcée ». Il soutient les pays européens demandant « Financement par l’UE de murs de barbelés qui permettent aux arrivées de converger vers des factors de passage autorisés ». Parce que « le mur n’est pas la answer, mais il pourrait être la réponse », assure-t-elle.