Plus tard, demain, dans quelques semaines ou jamais. Telle est aujourd’ hui la position souple de la MaiSon Blanche sur la hazard d’une opération militaire russe enUkraine Depuis près de trois mois, à travers des fuites régulières dans la presse et des déclarations publiques, Washington n’ a cessé de tirer la Sonnette d’alarme sur les préparatifs.
Le 2 février, l’administration a annoncé qu’elle n’utiliserait plus le mot « impending » Pour décrire ce threat. « Je pense que cela a envoyé un message que nous n’avions pas l’intention d’envoyer, a expliqué la porte-parole Jen Psaki, celui que nous savions que Poutine avait pris sa décision. » Cette brusque correction sémantique, qui répondait à une certaine agacement des autorités ukrainiennes, ne modification rien à la double stratégie américaine, adoptée depuis début novembre 2021.
La première consiste à préparer en amont, en concertation avec les alliés, des sanctions économiques strengths Pour frapper la Russie si ses chars traversent la frontière, une hypothèse repetition très likely selon de nombreux specialists. La seconde, inhabituelle et délicate, est une interaction agressive sur les objectives russes, pas seulement sur les actions. Une sorte de dénonciation préventive Pour la bonne cause– Pour éviter une guerre– mais qui interroge aussi sur ce supposé exercice de transparence. Les États-Unis ne se livrent-ils pas à la désinformation, faute de preuves avancées, Pour perturber les propres calculs de Moscou?
L’évidence doit être rappelée. La Russie à elle seule a déclenché une crise de sécurité en Europe en massant plus de 120 000 soldats le long de la frontière ukrainienne. Cette fois, pas d’opération spéciale private ou démentie (comme en 2014), mais une manière de négocier par intimidation, en pointant du doigt votre interlocuteur.
Moscou propose alors de résoudre cette même crise en imposant des conditions impossibles à satisfaire à l’OTAN et aux États-Unis Le Kremlin sait qu’aucun pays occidental ne sacrifiera un seul soldat Pour défendreKiev Déjà, Vladimir Poutine est au centre du jeu et repère les vulnérabilités de l’adversaire. Les enjeux semblent énormes, au-delà même de l’intégrité d’un pays et de la sécurité continentale.
Le miroir des méthodes russes
Le 7 février, Joe Biden a exhorté les ressortissants américains présents en Ukraine à quitter le pays. Ce serait « sage » a estimé le président, qui a répété cette alerte dans une interview accordée à NBC jeudi. « Les choses Pourraient vite s ’em baller », il a dit. Est- ce le traumatisme de l’évacuation chaotique d’Afghanistan qui intention ces propos? En réalité, cette dramatisation américaine est un choix politique continuous, effectué à partir de début novembre 2021, suscitant des réticences en coulisses en Europe, et imposant parfois un étrange effet miroir, par relationship aux méthodes russes déjà éprouvées.
Il vous reste 61,33% de cet short article à lire. Ce qui match est réservé aux abonnés.