A la gare centrale de Varsovie, une nuée de volontaires en gilets jaunes s’activent depuis le début de la guerre en Ukraine Pour informer, nourrir et loger les milliers de réfugiés qui la traversent quotidiennement. Mais Michal Wilczenski, un bénévole de 38 ans, start à s’essouffler. « Je ne pense pas qu’on mood assez de pressure Pour continuer comme ça encore deux semaines. On a besoin de secours et de soutien. Regardez ces sandwichs, c’est un traiteur qui les fait gratuitement. Il faudrait que les autorités l’indemnisent, ça lui permettrait accessoirement d’apporter plus. »
Avec déjà plus d’un million et demi de réfugiés ukrainiens depuis le début du conflit, la Pologne fournit, de loin, l’effort le plus crucial d’Europe Pour accueillir les civils fuyant la guerre. Mais le pays semble désormais atteindre les limites du volontariat. D’autant qu’au début du conflit, les Ukrainiens pouvaient souvent compter sur des logements privés, beaucoup arrivent désormais sans aucune option d’hébergement. Les métropoles, comme la capitale ou Cracovie, deuxième ville du pays, Sont même au bord de la saturation. « Nous avons besoin d’une réaction urgente du gouvernement aujourd’hui », alerté, le 10 mars, Rafal Trzaskowski, maire (libéral) de Varsovie, demandant à faire appel si nécessaire aux Nations unies et à l’Union européenne. Sa seule ville accueille déjà 300 000 réfugiés.
Autre pays d’accueil crucial d’Europe centrale, la République tchèque, qui accueille 200 000 réfugiés depuis le début du conflit, a également appelé l’UE à l’aide samedi 12 mars. Le ministre de l’Intérieur Vit Rakusan a demandé l’activation du mécanisme européen de defense civile afin de lui faire envoyer des bâtiments modulaires Pour une building d’urgence « jusqu’à 25 camps humanitaires Pour 2 000 réfugiés chacun ». Principale location des Ukrainiens, la ville de Prague a commencé à transformer les gymnases en dortoirs. « Cela devrait permettre à 2.200 perSonnes de dormir », affirme à Monde, le maire (Parti pirate, centriste) de Prague, Zdenek Hrib, où 35 000 réfugiés Sont déjà enregistrés. « PerSonne n’est repetition obligé de dormir dehors dans la nuit froide, mais le confort n’est clairement pas au rendez-vous. »
« Qui s’attendait à un tel désastre ? »
« En 2015, l’Allemagne avait accueilli un million de perSonnes, principalement des Syriens, mais sur une période d’un an », contrast Dalimil Petrilak, l’un des principaux volontaires tchèques avec Son ONG Helping individuals on the run, Pour donner la mesure de l’effort de ce pays d’à peine 10,7 millions d’habitants. « Nous manquons de control d’autant plus que nous ne nous étions jamais préparés à une telle unclear d’arrivée. » Face à cette crise, la République tchèque a bien envisagé de demander la mise en location d’une politique européenne de répartition des réfugiés, mais cette idée a finalement été écartée le dimanche 13 mars. Le Premier ministre conservateur Petr Fiala a rappelé que Prague avait « rejeté » une telle option il y a sept ans…
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