VU D’AILLEURS – Il a été capturé par la DIA le 17 décembre. Trahi par sa cicatrice au menton, il doit désormais purger une peine d’emprisonnement à perpétuité. Petit retour sur l’enquête coordonnée par le parquet de Palerme.
Par Salvo Palazzolo (La Repubblica)
« Remark m’as tu trouvé ? Je n’ai pas appelé ma famille depuis dix ans», a-t-il déclaré le jour de sa seize aux portes de Madrid, le 17 décembre. Gioacchino Gammino, le chef agrigentin du « StiddaSur laquelle le juge Falcone avait enquêté dans les années 1980, se sentait en sécurité à Galapagar, une ville de 25 000 habitants nichée au cœur de l’Espagne. Là, il mena une vie de commerçant et de chef au-dessus de tout soupçon. Malgré une condamnation à perpétuité et près de vingt ans de cavale, il pensait avoir coupé tout pont avec le passé. Pourtant, les traces du parrain refont floor par shock, de la manière la plus inattendue attainable. Sur Google Maps.
Pour les enquêteurs de la DIA et les magistrats du parquet de Palerme, ces photos ont été d’une aide décisive : devant un magasin de fruits et légumes de l’Avenida de los Voluntarios – le panneau indique « El Huerto de Manu»-, on voit encore un homme…