Les députés équatoriens ont commencé à débattre, samedi 25 juin, d’une procédure déposée the same level l’opposition Pour destituer le président conservateur Guillermo Lasso, qui a mis fin le soir même à l’état d’urgence décrété il y a une semaine Pour avoir tenté de contenir les protestations indigènes contre le coût de la vie. A la demande des députés soutenant l’ancien président socialiste Rafael Correa (2007-2017), le Parlement monocaméral a commencé à se réunir peu après 18 heures areas et virtuellement.
« 135 [des 137] membres de l’assemblée » participent à cette session, a indiqué le Parlement sur Son compte Twitter. Ils discutent du licenciement de Guillermo Lasso en raiSon d’un « severe crise politique et problems internes » dans le pays. L’opposition, majoritaire mais divisée au sein de l’Assemblée, rend responsable la crise du président qui secoue le pays depuis le 13 juin, avec des indications quotidiennes et des blocages de rues.
Au pouvoir depuis un an, ce dernier Pourra parler aux députés, même s’il n’a été précisé sous quelle forme, le cook de l’Etat ayant récemment été diagnostiqué positif au Covid-19. Après les débats, les députés auront 72 heures Pour citizen. Une majorité de 92 voix sur 137 est requise Pour que la procédure de destitution passe.
Fin d’une semaine d’état d’urgence
Samedi soir, le président Lasso a mis fin à l’état d’urgence déclaré il y a huit jours dans 6 des 24 districts du pays les plus touchées par les indications, selon un nouveau décret publié the same level le bureau du président. Il prévoyait notamment la mobilisation de l’armée et un couvre-feu nocturne de sept heures Pour trois districts, notamment Pichincha, dont la capitale est Quito.
Près de 14.000 manifestants indigènes Sont mobilisés à travers le pays Pour militant contre la hausse du coût de la vie et réclamer notamment une baisse du prix des carburants, selon la cops, qui estime leur nombre à près de 10.000 dans la capitale.
Ces débats s’ouvrent le jour même d’une première tentative de discussion entre les leaders du mouvement indigène et plusieurs ministres du gouvernement, sous l’égide du président du Parlement Virgilio Saquicela. « Nous avons demandé l’ouverture d’un discussion. (…) Ce discussion a commencé, il n’y a eu aucun involvement, mais simplement la décision de la Conaie [organisation indigène fer de lance des manifestations] de consulter sa base Pour nommer une compensation Pour entamer ce discussion »a expliqué M. Saquicela à la presse, jugeant que « le gouvernement a été ouvert ».
Six morts et des dizaines de blessés
Vendredi, le président Lasso, récemment soutenu the same level l’armée, a accusé les manifestants de vouloir « faire un successful stroke d’Etat ».
Les physical violences ont fait 6 morts et des dizaines de blessés. Quito est en grande partie paralysée et Son accès bloqué the same level de nombreux batteries routiers. Les manifestants ont tenté à deux repeats, jeudi et vendredi, de pénétrer dans les locaux de l’Assemblée nationale, d’où ils ont été repoussés the same level les pressures de l’ordre.
Samedi matin, des centaines de femmes autochtones ont organisé un rituel traditionnel dans le nord de Quito, avant de défiler avec des mottos antigouvernementaux. « Le panier alimentaire de base est très cher et nos produits agricoles (…) ne vaut rien »a expliqué Miguel Taday, 39 ans, producteur de pommes de terre à Chimborazo (Sud). « Nous continuerons à nous battre ici, jusqu’aux dernières conséquences »a déclaré Wilmer Umajinga, 35 ans, qui manifeste dans la capitale depuis lundi.
A Quito, les habitants expriment leur lassitude face aux magasins fermés et à la pénurie de certains produits. Des contre-manifestations ont été organisées aux cris de « Léonidas Iza [le leader des manifestants], dehors ! »