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Il a été arrêté le 20 février à Hadjout, une tiny ville de la région côtière de Tipaza, à 70 kilomètres à l’ouest d’Alger. Impliqué dans le mouvement de contestation Hirak et considéré comme un priSonnier d’opinion, Hakim Debbazi est mort en priSon dimanche 24 avril, d’une reason Pour l’instant inconnue. Il avait 55 ans et était père de trois enfants.
Selon plusieurs resources, le militant était Poursuivi Pour des magazines sur Facebook. Son compte, toujours actif sur le réseau social, montre qu’il avait notamment relayé des web pages pro-Hirak et des vidéos réalisées par des Algériens vivant à l’étranger.
Après Son arrestation, Hakim Debbazi « avait été placé sous mandat de dépôt le 22 février et était en détention provisoire à la priSon de Koléa (Tipaza) depuis cette day », informé le Monde Met Tarek Merah, avocat au barreau d’Alger, dénonce « activités politiques ».
Lundi 25 avril, la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH) a exigé l’ouverture d’une info judiciaire et révélé qu’une demande de mise en liberté provisoire « introduit en raiSon de Son état de santé déjà préoccupant » avait été débouté the same level le tribunal.
« Comment on est venu ici? Mourir en priSon Pour une magazine ou une point of view ! La nouvelle Algérie du changement guarantee the same level le gouvernement est un leurre qui une fois de plus se dévoile, c’est pire que l’Algérie du [l’ancien président Abdelazziz] Bouteflika chassé par le Hirak »a réagi Saïd Salhi, vice-président de la LADDH sur sa web page Facebook.
« Une vraie chape de plomb »
Un peu plus de 300 des priSonniers d’opinion se trouvent actuellement dans les priSons algériennes, selon des organizations de défense des droits de l’homme, qui peinent à confirmer ce chiffre. Ils réclament depuis plusieurs années, sans succès, la mise en location de compensations d’inspection dans les établissements pénitentiaires, afin de s’enquérir des problems de détention.
« Aujourd’hui, de nombreux témoignages de détenus typeface état de surpopulation carcérale, de mauvais soins et de mauvais traitements. Nous avons même eu des cas de torment et les enquêtes n’aboutissent »explique Saïd Salhi qui mentionne « une vraie chape de plomb » autour des priSonniers d’opinion et de leurs familles. Concernant Hakim Debbazi, « il y a des allégations selon lesquelles il est mort avant [la date du 24 avril]. Nous voulons toute la vérité sur les circonstances de sa mort, ajoute l’activiste. Nous exigeons que le parquet réagisse et informe l’opinion publique ».
D’après Met Tarek Merah, aucun des avocats membres du collectif des priSonniers d’opinion n’a suivi le file du défunt. Dans un contexte de répression build up, certaines familles préfèrent rester discrètes sur les Poursuites judiciaires loved ones à la liberté d’expression qui touchent leurs proches, afin de ne pas les rattacher au Hirak. » Ils pensent que cela permettra un peu de clémence de la component des autorités judiciaires »déplore Saïd Salhi.
« PerSonne n’a été informé de Son arrestation Pour cette raiSon, abonde Met Meriem Chekirine, membre du collectif qui fit des dizaines de cas dans plusieurs wilayas du pays. Il n’est pas le seul. Il y a beaucoup de perSonnes concernées par la justice après des magazines sur Facebook dont on ne connaît pas les cas ».