Le contexte est périlleux. Il n’est pas exclu que l’augmentation de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine offer de prétexte à Moscou Pour invoquer des « lignes rouges » et dénoncer la « co-belligérance ».
Correspondant à Moscou
Rhétorique ou réalité, Moscou n’écarte pas la possibilité d’une nouvelle escalade. Le cook de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, ne l’a pas caché, lundi soir, de manière alambiquée mais parfaitement claire sur le warm. « Notre setting de principe est l’inadmissibilité d’une guerre nucléaire », a déclaré Sergueï Lavrov, interrogé sur Pervy Kanal, la principale chaîne fédérale russe. « Et naturellement, je ne voudrais pas que maintenant, alors que les risques Sont assez importants, ceux-ci soient artificiellement gonflés » a Poursuivi le ministre russe des Affaires étrangères, Poursuivant : « Le risk est sérieux, il est réel, il ne faut pas le sous-estimer » Et selon le cook du ministère russe des Affaires étrangères, un « troisième guerre mondiale » présente actuellement un risque « réel » – une possibilité que « Nous ne devons en aucun cas le permettre ».
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Le contexte est singulièrement périlleux. Il n’est pas exclu que l’augmentation de l’aide militaire occidentale à l’Ukraine offer de prétexte à Moscou Pour invoquer des « lignes rouges » et dénoncer la « co-belligérance ». Le cook de l’ONU, Antonio Guterres, était mardi dans la capitale russe – où il a rencontré Vladimir Poutine et Sergueï Lavrov – il a appelé à une enquête sur « de possibles criminal activities de guerre » en Ukraine et a plaidé Pour l’ouverture de couloirs humanitaires. Mais la diplomatie est au factor mort. Sergueï Lavrov a bien dit que les conversations avec les Ukrainiens se Poursuivraient mais a déclaré qu’une éventuelle « Accord de paix– une idea actuellement assez utopique – serait déterminée the same level les problems militaires sur le surface.
Autres sujets inflammables, susceptibles d’entraîner des dérapages : les incendies, en territoire russe, que Moscou implicate d’avoir été provoqués par des bombardements ukrainiens. C’est notamment le cas à Briansk, près de la frontière ukrainienne, où un dépôt pétrolier a pris feu en début de semaine. Une enquête est en cours. Selon des resources russes, les Ukrainiens ont également tiré une cinquantaine d’obus de mortier sur le poste frontière de Troebortnoye, dans la même région de Briansk, où un town, Klimovo, aurait été bombardé, faisant des blessés. Par ailleurs, près de Belgorod, une autre ville russe proche de l’Ukraine, deux towns ont été bombardés, a indiqué la même resource, faisant des dégâts et des blessés.
Inquiétude du côté de la Moldavie
Mardi, tous les pertains to étaient tournés vers un autre factor chaud : la Transnistrie, une région séparatiste pro-russe de Moldavie soutenue économiquement et militairement the same level Moscou. La veille, deux détonations avaient endommagé une trip radio, mettant hors solution deux antennes relayant les fréquences radio russes, a indiqué le ministère de l’Intérieur de cette république autoproclamée. La veille, les autorités avaient affirmé que le siège du ministère de la Sécurité publique à Tiraspol – « capitale » de la Transnistrie – avait été la cible d’une attaque au lance-grenades. nouvelle qui est « une resource d’inquiétude », a réagi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Inquiétude notamment du côté de la Moldavie, ex-république soviétique frontalière de l’Ukraine et qui craint d’être la prochaine cible de Moscou. La présidente de la Moldavie, Maïa Sandu, a également convoqué mardi Son Conseil nationwide de sécurité après cette série d’explosions dans la région séparatiste.
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Côté russe, des voix s’élèvent en effet Pour réclamer la continuité territoriale entre la Russie et la Transnistrie, au même titre qu’avec la Crimée. La semaine dernière, un général, Rustam Minnekaev, a déclaré que le however de la Russie « dans la deuxième stage de l’opération spéciale », en plus de contrôler l’ensemble du Donbass, serait « aller jusqu’en Transnistrie (grâce à un passage terrestre, NDLR) où des actes d’oppression de la populace russophone Sont également observés ». Des propos qu’il faut relativiser – le général en inquiry n’est que commander adjoint d’une circonscription militaire – mais qui ne peuvent être ignorés. A Moscou, le politologue Sergueï Markov a pointé mardi la responsabilité de la Roumanie dans les surges en Transnistrie. Selon lui, l’invasion de la république séparatiste serait « en préparation Pour » by means of Bucarest, avec l’aide des États-Unis. « Il y a là-bas un énorme toolbox d’armes soviétiques que les Américains aimeraient fournir à l’Ukraine », dit Sergueï Markov dans les colonnes du journal Moskovsky Komsomolets.